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Jade, esclave du temps


 
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Chapitre 5 : essayée !

Jade
- Debout Khadidja ! Le Maître attend.
La chaîne du collier que Houmed tirait la réveilla complètement.
Il l'a mit debout, lui montra un seau rempli d'eau et une sorte d'éponge, détacha ses poignets.
- Lave. Il faut toi propre.
Puis il se dirigea vers les niches, ouvrit les grilles.
- Debout Fatma, debout Zeinab.
Elles, Emilie-Fatma et Sofia-Zeinab, sortirent de leur cage en rampant, se déplièrent en gémissant et se dirigèrent vers le fond de la salle.
Elles peinaient à marcher. En effet, comme l'avait décrit Sofia, leurs cuisses étaient entravées par deux cercles de fer.
Jade crut se trouver mal en apercevant leur sexe cousu et instinctivement serra les jambes. Elle les regarda s'agenouiller, se prosterner devant Houmed qui fixa la chaîne de leur collier à un anneau scellé dans la paroi. Elle les entendit le remercier, quand il posa devant elle deux écuelles remplies d'une bouillie grisâtre et d'une sorte de galette.
Elle les regarda commencer de manger comme des animaux, les poignets enchaînés dans le dos...
- Vite ! Maître attend.
Houmed avait la main sur le fouet, sa voix était menaçante. Jade se pressa, oubliant la propreté douteuse de l'éponge dont elle se nettoyait le ventre et les cuisses, oubliant toute pudeur, oubliant tout... Essayant d'oublier.
Soudain, elle se sentie oppressée. La chaleur montait et le soleil dardait déjà à travers la petite fenêtre.

 

 
Houmed saisit l'extrémité de la chaîne du collier et entraîna Jade à sa suite. 
Ils sortirent, traversèrent une petit cour poussiéreuse et grimpèrent un escalier de bois. 
La chambre du Maître ! 
Il était là debout. Nu. Des plis de graisse pendaient sous ses bras, sur sa poitrine et dissimulaient son bas ventre. 
Il montra le sol. Jade tomba à genou, se prosterna. 
- Bonjour Abba. 
- Meqe maaca gey Khadidja. 
Bonjour Khadidja.  Bien. La leçon a été apprise. 
Maintenant il faut t'essayer. 
Mets la sur le lit, Houmed. Voyons ce qu'elle vaudra à la vente.
 
Jade fut ligotée sur le lit. Bras et jambes écartés; Ouverte, offerte.
Le Maître Hassan n'aimait pas les femmes. Il les vendait, les utilisait. Ce qu'il fit avec Jade.
Elle dut lécher son sexe, l'humidifier, alors que Houmed montait sur elle, pinçait durement ses lèvres pour les ouvrir, la pénétrait, lui mordait les pointes de seins.
Puis Hassan s'assit sur son visage après avoir planté sa cravache en elle.
- Mouille moi, lèche mon derrière.
Jade obéit, elle se souvenait du fouet... tout plutôt que le fouet de nouveau.
Elle lécha consciencieusement l'anus de Hassan, essayant d'évader son esprit
Puis Hassan se coucha sur elle et commença de laper son ventre que Houmed avait souillé.
Elle étouffait sous le poids de son propriétaire. Qui lui avait fourré son sexe dans la bouche.
Elle s'essayait d'être obéissante. Elle suçait le membre de son Maître, s'étouffait alors qu'il pesait sur elle.
Et cette sensation trouble qui naissait en elle. Elle frissonna. La langue du Maître l'amenait peu à peu vers un plaisir qu'elle haïssait.
Puis des soubresauts. Jade compris que Houmed pénétrait le Maître. Les bourses de l'un, les poils de l'autre lui coupaient la respiration. Et la verge du Maître qui heurtait le fond de sa gorge.
Jade crut un instant qu'elle allait étouffer. Elle grogna, essaya de se débattre.
On frappa à la porte de la chambre.
Des mots qu'elle ne comprit pas. Un serviteur. Le Maître qui se tendit, qui la pénétra plus encore, qui jaillit dans sa bouche. Et l'autre, Houmed qui grognait en s'activant...

 

 
 
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Chapitre 6 : cousue

 
Jade
De nouveau la salle des cachots.
Le brasero avait été alimenté et attisé. Il flamboyait dans la salle, crucifiant même la lumière violente du jour qui pénétrait par le soupirail. Cette salle, Jade le savait, où elle allait être marquée comme une esclave et cousue. Une vieille femme attendait là.
On la poussa vers une structure de bois. Une sorte de pilori monté sur un axe où son cou et ses poignets furent bientôt immobilisés dans un carcan que Houmed ferma à grands coups de maillet.
Chaque coup sonna le glas dans l'esprit chaviré de Jade.
Accroupie, elle savait son sexe béant encore trempé de sperme. Et de sa cyprine.
Maître Hassan, avec sa langue l'avait emportée malgré elle vers un plaisir qui la souillait. Elle en avait encore le goût et la texture dans la bouche.
Une large ceinture enserra sa taille, l'emprisonnant contre le carcan central, puis on tira ses chevilles en arrière, les plaçant dans un troisième carcan. L'appareillage semblait souple mais un jeu de chaînes et le corps de Jade lui même contribuaient à rigidifier l'assemblage. Et à le rendre douloureux.
La femme, Aicha, vidait son baluchon, déballait ses instruments sur une petite table.
Hassan fit un signe et Jade tomba, bascula vers l'avant. Tout au moins c'est ce qu'elle crut. Elle essaya d'amortir le choc qui semblait inévitable. Mais non.
Elle se retrouva à l'horizontale, face dirigée vers le sol, le souffle coupé, arquée vers le haut par les chaînes, les membres hideusement écartelés par les gangues de bois.

Houmed, les mains gantées de cuir, tisonna le brasero, en sortit le fer rougeoyant et disparut du champ de vision de Jade.
Une chaleur sur la fesse droite. Jade sut que Houmed était derrière elle, le fer à marquer au-dessus de ses fesses.
Elle rougit, resserra pudiquement son vagin. Elle sentait le regard brûlant de Houmed sur son trou bien ouvert par la position où elle était enchaînée. Pensées futiles. Sottises. mais une bouée de sauvetage lorsque la panique semble prête à faire dérailler l'esprit.
Jade attendait...
Elle hurla, se débattit vainement dans les carcans dont le bois dur meurtrit ses poignets, son cou et ses chevilles.
Le métal incandescent mordit sa chair et l'effroyable douleur chemina comme au ralenti, tordant un à un les nerfs.
Une horrible odeur de viande calciné se répandit dans la salle; Jade se cambra encore et encore pour échapper à la souffrance du marquage puis perdit connaissance...


Elle bougeait, elle tournait dans le vide. On la faisait pivoter. Une main palpait la fesse marquée du sigle de Maître Hassan, marchand d'esclaves dans la ville de Harrar.
Jade entendit la femme apostropher les deux hommes :
- Barrawa. Fissa. (Du balai, vite). Ca esclave, ça femme. Pas besoin hommes. Femmes ensembles. Barrawa.
La matrone, tout en chantonnant, entreprit d'épiler le ventre de Jade. Elle tapotait la peau d'une boule de caramel, attendait qu'il durcisse puis tirait d'un coup sec.
A chaque arrachement Jade sursautait et des larmes lui piquaient les yeux. Mais dans son dos, la brûlure infamante était là, pulsant comme un essaim de frelons.

- Toi chance. Hassan bon maître, bon marchand. Toi belle. Beaucoup thalers pour abba Hassan. Mais ça pas bien. Fille  béante comme putain. Après fini, toi bien fermée. Toi vraie femme. Labna parti. Pénis coupé.
Jade sursauta quand la femme la toucha, décapuchonna son bourgeon.
Jade bondit, le pilori grinça dans ses assemblages.
Jade rugit, cria quand le couteau s'enfonça dans la chair si tendre, fouaillant la racine du clitoris pour en extirper le nerf.
Jade gémissait encore, la voix cassée, quand la lame découpa, racla ses grandes lèvres pour les mettre à vif.
 
 
 

Mais Jade était évanouie quand l'aiguille transperça son sexe, le cousant à grands points en ne laissant qu'un petit orifice maintenu ouvert par une paille enfoncée dans l'urètre.
 
 
 

 

 
 
Jade était loin, bien loin.
Pourtant, quelque part en Abyssinie, à la fin du dix-neuvième siècle, une nouvelle esclave venait d'être marquée au fer rouge; une nouvelle esclave venait d'être infibulée afin qu'elle soit propre pour la vente.

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Quelque chose força sa bouche. Elle mordit dedans, se piqua les lèvres.
Jade avait été bâillonnée d'un méchant bout de bois. Une branche d'épineux à peine dégrossie.

- Les esclaves crient trop la première nuit. Rentre là-dedans Khadidja.

C'est ta chambre tant que ceci ne sera pas suturé correctement.
Elle trébucha. Comme Emilie et Sofia, elle avait été entravée au niveau des cuisses.
Ils l' avaient enchaînée de nouveau. Au cou, aux chevilles et aux poignets.

Elle tomba à genou, on la retint à peine, se courba, pencha la tête et s'enfonça un genou après l'autre, centimètres par  centimètres dans l'étroit boyau.
La grille se referma sur Jade en grinçant. Le claquement du cadenas la fit sursauter et elle s'effondra sur le coté.
C'est à peine si elle entendit Hassan lui adresser la parole.
- Les esclaves sont sorties des cages le matin. Elles sont nourries et nettoyées et peuvent faire leurs besoins. Libre à toi de te laisser aller à d'autres moments mais tu seras punie et la niche n'en sera pas nettoyée pour autant.
Salaamata esclave Khadidja.

Esclave Khadidja...
Hier soir encore elle était à ce conseil d'étudiants.
Hier... Hier n'avait-il jamais existé ?
Chaque petit mouvement de son corps martyrisé, chaque pensée qui agitait son âme désespérée la faisaient souffrir.
Pourtant, peu à peu, elle sombra , épuisée dans un sommeil grisâtre.

Jade rêvait. d'une prairie en été, d'une rivière qui coulait doucement, d'une cascade où elle se baignait nonchalamment.
Jade rêvait d'une plante d'eau qui caressait ses jambes, d'un petit poisson qui mordillait ses pieds.
Jade rêvait...

Cafard ! Les cafards !
Cela fulgura dans son rêve et la réveilla.
Elle se redressa soudain mais ses fers l'arrêtèrent dans son sursaut et elle retomba brutalement sur ses fesses. Ses chairs meurtries par le fer rouge, son sexe mutilé, cousu, la brûlèrent et elle grogna dans le bâillon.
Elle couina lorsqu'elle vit les blattes sur ses seins, sur son ventre. Partout.
Elle tricota des jambes dans un cliquetis d'acier, recula, se cogna à la voûte basse, 
aux parois, à la grille.
Les cafards s'enfuirent, disparurent dans quelques trous.
Ils attendaient qu'elle se rendorme, ils attendaient l'immobilité du sommeil.
Quelque chose de chaud coula sous elle, brûlant ses chairs à vif. 
Jade s'était laissée aller, avait uriné sous elle.
Un cri monta dans sa gorge et, malgré le bout de bois, elle hurla son désespoir.
- Chut, tais toi. Tu vas nous faire fouetter. Chut.... Dors. Sofia est avec le maître pour la nuit.
Emilie murmurait.
- Les blattes sont dégoûtantes mais pas méchantes. 
Et il y a pire que les niches. Il y a les remparts et...

 
La porte de la salle s'ouvrit soudain. Houmed !
- Qui gueuler ? hurla-t-il.
- ce n'est pas moi, Maître, c'est elle, c'est Khadidja. Je lui ai dit de se taire. Je vous jure Maître.
- Demain le fouet. Les deux. Fatma, dormir.
Houmed s'adressait à Emilie tout en s'approchant de la niche de Jade qu'il ouvrit.
Il plongea le bras, l'agrippa par les cheveux et la tira vers la petite table.
Le bord cogna le ventre de Jade. Houmed d'une bourrade la bascula.
La chaîne de son collier fut tirée vers l'arrière, jointe à la chaîne des poignets.
Jade dut se cambrer pour ne pas s'étrangler.
Les mains de Houmed palpèrent son sexe cousu, écartèrent ses fesses et l'homme se planta entre ses reins.
- Toi fermé ici. Toi ouverte là.
Jade crut qu'il allait l'éventrer de son membre. La chose énorme l'envahit, la déchira.
Elle ferma les yeux en geignant.
Se mordit les lèvres pour ne pas crier.
Puis la chose sembla enfler encore et encore, vibra et se vida en elle.
Houmed se retira , s'arrache d'elle et Jade eut l'impression qu'il retournait ses entrailles comme l'on retourne un gant.
Un goût de sang dans sa bouche. Puis une odeur forte, nauséabonde. l'odeur de ses intestins. A elle.
- Xuuge. Toi sucer !
Jade obéit, nettoya le gland de sa langue. Houmed appuya sur sa tête.
Elle ouvrit la bouche, ses lèvres s'arrondirent autour du sexe de l'homme. Turgescent de nouveau.
Un jet tiède emplit sa bouche, l'étouffant presque. Elle toussa, déglutit, avala le liquide.
 
- Pas bouger. Demain je reviens.
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Chapitre 7 : punie

Au matin on vint la chercher. Elle était épuisée. Avilie. Les larmes se mêlaient sur son visage aux salissures de l'indignité. Les fils qui cousaient son ventre brûlaient ses parties intimes en ondes de douleur dont les pics irradiaient son corps jusqu'aux plus oubliées de ces forts perdus qui gardaient son esprit de la désespérance, de la folie.
Elle fut conduite dehors. Avec Sofia. Attachée à un tronc dans la cour du marchand d'esclaves.
Houmed les punit.
Le fouet ravagea les chairs des deux esclaves avant de les abandonner,  déchirées à la fois par l'ardeur du soleil et le brasier de la flagellation.
Une fille noire, une esclave, les abreuva plusieurs fois mais la journée s'écoula, interminable, infernale.
A genoux, liées à cet arbre épineux, elles étaient punies.
Pour Sofia la punition se termina le soir. Mais pour Jade, cela devait se poursuivre. La nuit était une suite. La suite de la punition.
Le soir on l'entraîna sur les murailles de Harrar. Enchaînée, bâillonnée, elle fut placée dans un filet de cordes rêches. Et basculée dans le vide.
Houmed jeta une torche par dessus les hauts murs. Qui tomba, tomba. Eclairant le sol. Les éclairant, elles.
Elles attendaient dans l'obscurité, rodant, jappant, riant.
Jade se trouvait à quelques mètres au-dessus du sol. Elle les voyait  se rapprocher. Elle entendait leurs ricanement, leurs grognements, leurs reniflements et les bruits de bouche qu'elles faisaient. Elle les voyait tourner au-dessous d'elle; bondir pour essayer d'attraper cette proie descendue du ciel.
Bondir pour essayer de l'attraper, elle.
Jade ne dormit pas cette nuit là, cramponnée au filet, essayant de se hisser plus haut. Plus haut. Plus haut. En vain.
Les hyènes étaient là. En dessous d'elle. Hargneuses. Horribles. Et leur haleine même était un cauchemar.
 
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Chapitre 8 : nourrie

Aux aurores, elle fut remontée.
Elle se prosterna aux pieds de Maître Hassan.
- As-tu compris Khadidja ? Les esclaves dorment dans leur niche. La prochaine fois nous pourrions te descendre plus bas.
Je préfère te garder comme marchandise pour les hommes mais je peux aussi décider de faire de toi de la nourriture pour les hyènes.
Qu'en pense tu ? Réponds Khadidja!
- Maître, faites de moi ce qu'il vous plaira. Faites de moi une marchandise pour les hommes.
- Bien. Qu'elle soit nourrie et regagne sa niche.
Jade fut nourrie. Les mains liées dans le dos, elle mangea dans une méchante gamelle. Une sorte de bouillie de céréales horriblement pimentée.
Houmed la tourmentait souvent. Il se servait d'elle parfois. Le viol, contre nature lui laissait l'anus en feu.
A moins qu'il ne lui impose une fellation en riant.
" Mange, c'est bon. Bon repas."

 
 
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Chapitre 9 : éduquée

Longtemps après, les fers qui maintenaient les cuisses de Jade étroitement serrées lui furent ôtés et les fils qui cousait son sexe enlevés.
Le temps était venu des leçons de maintien. Des leçons de danse aussi.
Dans le hamman où les esclaves pouvaient se baigner, elles devaient montrer leur savoir-faire.
Donner du bien-être aux hommes par des massages, des caresses.
Maîtrise de la bouche et de la langue. De leurs muscles intimes également.
Et pouvoir ranimer l'ardeur d'un Maître par de savantes danses lascives.
Fatma, Khadidja et Zeinab rivalisaient d'ardeur dans le contentement de leur Maître. Les châtiments des premiers temps avaient porté leur fruits.
Elles se comportaient comme de parfaites esclaves.

Elles pouvaient être vendues !


 
 
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Chapitre 10 : vendue

Un matin, les mains liées dans le dos, une laisse autour du cou, aveuglée d'un bandeau noir et simplement vêtue d'un voile noir, elles furent emmenées à travers les ruelles d'Harrar. Elles frissonnaient, nues dans la fraîcheur du petit matin. Elles ne voyaient rien, n'entendant que les quolibets des habitants.
Elles escaladèrent des marches, furent montrées, dénudées totalement. Jade était l'article de choix et sa présentation fut particulièrement théâtralisée.
Ses voiles lui furent enlevés peu à peu. 
Elle dut s'agenouiller, présenter ses parties intimes, ses parties utiles.
Le Maître la fit remuer avec le fouet sous les applaudissements et les cris appréciateurs de la foule.

Enfin elle montra ce qu'elle savait faire avec sa langue en léchant le pal destiné au châtiment des esclaves rétives.

Elles furent ensuite conduites sur les stands d'exposition.
Des hommes passaient, les regardaient, les examinaient en détail.

vente
Ah celle-ci ! Une femelle digne d'un roi.
A la peau blanche comme du lait de chamelle.

vente
Vois comme elle est bien fermée!
vente
Et ses dents, comme des perles de nacre
vente
 La marque de Hassan. Un gage de qualité !


vente
Ne veux tu pas de celle-ci également ? 
vente
Elle est à toi !

Jade fut achetée par un grand guerrier à l'allure sauvage. Quelques thalers changèrent de main.
L'esprit de Jade flottait. Elle avait réalisé sa situation chez Maître Hassan. Mais là!
La couronne d'acier qui lui étirait les narines, le poinçon qui transperça son nez et l'anneau qui fut passé dans le trou la plongèrent dans un désespoir sans nom. Elle avait pris l'habitude de sa condition chez Maître Hassan. 
Une condition inhumaine. Une condition d'esclave. Mais là!
Esclave elle était. Donc marchandise. Une marchandise que l'on étiquetait par un anneau d'acier. 
Un anneau qui pouvait servir à contraindre.



A attacher sur le dos d'un dromadaire. Pour, comme une quelconque marchandise, être immobilisée, pieds et poings liés.
Des larmes brûlaient ses yeux lorsque son acheteur assura la fixation de la marchandise qu'elle était, 
lui déchirant le nez par la tension de la corde.
Des larmes qui l'empêchèrent de remarquer trois personnages aux allures étranges qui observaient la scène.
Mes lecteurs auront certes reconnu le Prince de Lizaigne, gouverneur du Berry au 22ème siècle, accompagné de son intendante, Agnès et guidé par Arthur Rimbaud, le poète, commerçant, trafiquant à Harrar en cette fin du 19ème siècle.
L'enquête en Europe l'avait conduit sur les traces des trafiquants d'esclaves. Une machine temporelle l'avait transporté à Harrar.
Trop tard pour intervenir avant le grand marché et la vente.
Mais vous n'ignorez pas la détermination du Prince de Lizaigne.
Je me tiens coite, comme bâillonnée et n'en dirais pas plus.



Le voyage n'en finissait pas. Jade était parfois transportée à dos de chameau.

D'autres fois elle marchait en titubant, accrochée par sa laisse sous le soleil de plomb, les poignets toujours ligotés dans le dos.

Un peu d'eau le soir. 
Et, si sa langue et sa bouche avaient été habiles, un peu de bouillie de sorgho ou un petit morceau de viande séchée.
 
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Chapitre 11: déchirée

Enfin le voyage prit fin.
Jade fut jetée, à genou, aux pieds de son nouveau Maître: le sultan d'Obock.
Une bourgade sans importance au bord du Golfe de Tadjourah, dans ce qui allait devenir la Côte des Somalis, puis le Territoire français des Afars et des Issas et enfin la République de Djibouti.
Le Sultan la regarda longuement, eut un signe approbateur et...
" Nettoyez moi ça. Cette femelle pue comme un phacochère en rut.
Je prendrais possession de mon bien ce soir. Qu'elle danse pour moi !"




 

Jade savait qu'elle était belle ainsi. Qu'elle provoquait la concupiscence de son Maître.
Maquillée, coiffée, des peintures au henné sur ses mains, ses pieds, son ventre et ses seins et à peine vêtue de voiles qui attisaient le regard plus qu'ils ne cachaient sa grâce et ses charmes intimes.
Jade savait aussi que tout à l'heure elle serait prise. Comme une esclave. Sans douceur. Brûtalement. Pourtant elle dansa. Se dévoilant peu à peu, ondulant du bassin, se déhanchant, prenant des poses lascives, pour enfin présenter sa laisse, soumise aux désirs de son propriétaire, esclave des appétits de son Maître.
 


Par la danse, Jade avait séduit son Maître. Mais celui-ci voulait autre chose de sa nouvelle esclave.
Maintenue par deux esclaves elle fut déflorée au couteau et prise de force.
La lame courbe découpa son sexe cousu alors qu'elle hurlait de douleur.
Le Sultan s'enfonça dans le ventre sanguinolent de Jade, l'écrasant de son  poids, lui coupant la respiration...
 

 
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Chapitre 12: sauvée

Cela cessa soudainement. Le Sultan avait été projeté sur le sol, une épée pointant sur sa gorge.
Jade roula sur elle-même, se redressant, pour découvrir un homme et une femme. Des Européens. Armés.
Qui tenaient en respect et le Sultan et les esclaves.
Elle entendit la femme s'exclamer "Oh mon Dieu!" et l'homme la bousculer :
"Dépêche toi nous n'avons que peu de temps."

Dans la fraîcheur de la nuit, dans le vent de la course qui l'éloignait d'Obock Jade frissonna.
Nue, assise en amazone sur les cuisses de cet homme, elle ressentit intensément la force du Prince.
Elle était offerte, sans défense, mais pourtant elle avait confiance.
Et quand la main du prince se referma sur sa cuisse, sans fausse intention, simplement pour garantir son équilibre, le ventre de Jade, mutilé, cousu, tranché, martyrisé, se liquéfia.
Elle gémit.
Le Prince se trompa sur l'origine du gémissement :
" Nous te soignerons plus tard. Nous ne pouvons nous arrêter maintenant.
Il faut mettre de la distance"

Jade vit la femme, Agnès, qui la regardait.
Elle souriait.
Et Jade sut que Agnès savait tout de ces émois.
"Oui Maître. Cette jeune personne n'a certainement pas envie de retomber entre les pattes de ces sauvages. Et quant à moi, je ne tiens pas à changer de maître et devenir esclave de ces barbares.
Bien qu'ils ne puissent que me faire subir ce que certains me font subir régulièrement.
Je ne suis après tout qu'une humble esclave femelle.
Mais je sais d'autres parts que ces populations apprécient fort de porter en sautoir les attributs virils de leurs ennemis."

La voix du Prince claqua:
-- Agnès, tu mérites le fouet
- Oui Maître, comme il vous plaira.
-- Je finirai par te vendre
- Oui Maître, comme il vous plaira.
-- Silence esclave !
- Oui Maître, comme il vous plaira.
Agnès se laissa distancer et malgré le bruit des sabots des chevaux sur la pierraille, Jade l'entendis glousser.
Esclave ? Maître ? Elle ne comprenait pas.
Elle avait vécu l'esclavage. Une sorte d'esclavage. Mais Agnès était l'esclave du prince ? 
Elle comprit soudain la grandeur et la douce perversion de  la relation Maître-esclave. Quand cette relation est consensuelle.
"J'aimerais être l'esclave de cet homme" pensa-t-elle soudain. 
Cette pensée la fit rougir. Et : "Oh la la je vais tremper son pantalon"
Elle serra ses cuisses.
Agnès coiffait Jade. Ils étaient arrivés au terme de leur chevauchée. Le Prince avait expliqué que la "bulle" était une avancée technique de la machine temporelle. Qu'il n'y avait plus besoin d'immerger les personnes dans un liquide catalyseur. Que la bulle elle-même .... Jade n'écoutait pas.
Agnès avait délicatement désinfecté la plaie de son ventre. Elle s'était excusée de ne pouvoir ôter collier et anneau mais que ses cheveux étaient tout décoiffés. Qu'il fallait qu'elle soit présentable. Elle lui avait présenté une combinaison de dentelle: "Pour que tu sois convenablement vêtue"... Convenablement ? La combinaison montrait tout et trop grande pour Jade, elle glissait de ses épaules et dévoilait ses seins.
Le Prince gronda, activant les préparatifs.
- Oui Maître, comme il vous plaira.  Mais vous dites vous même qu'une personne ne peut se présenter aux autres dans une tenue vulgaire.
-- Agnès !!!! Je possède la seule esclave au monde qui a répartie à tout. Tu ne perds rien pour attendre. Je...
- Oui Maître, comme il vous plaira.
-- 10 coups de fouet.
- Oui Maître, comme il vous plaira.
-- 20 coups de fouet.
- Oui Maître, comme il vous plaira. Oooohhh
-- 40 coups de fouet."
Silence d'Agnès puis chuchotement:
- Vite! Il est grognon. Monte.

Beaucoup de lumière. Intense. Agnès tenait Jade dans ses bras. Le bruit des décharges électriques déchira le silence. La bulle de verre vibra. Jade se mit à trembler. Ses mains se crispèrent sur la banquette. Elle sentit la main d'Agnès se poser sur sa cuisse... "Chut petite chatte, ne crains rien". Elle se laissa effleurer par cette femme esclave, retrouva doucement espoir sous cette caresse légère.
Agnès chuchota:
- Il y a de la place au chateau.Si tu veux rester quelques temps. De toutes façon, il faudra réparer ton mignon coquillage, effacer ces vilaines cicatrices. Mon Maître fera venir le meilleur chirurgien
- Croyez-vous Madame ?
- Bien sur. j'en suis certaine. Et ne m'appelle pas Madame. Je suis Agnès. Point.

Eclairs, craquements d'arcs électriques, grondement. La machine s'apparentait à un petit enfer clos.
Pourtant, alors que peu à peu elle se sentait perdre connaissance, Jade sut qu'elle était dorénavant sauvée,

enfin sauvée ...

FIN

 

 
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