" Le mannequin prisonnier "

de Geoffrey Merrick

( Illustrations et traduction de Agnès )


Michelle Mureau se dépèchait pour aller au courrier. Elle se dépèchait parce qu'elle se sentait presque nue avec cette légère combinette rose... sans parler de ses sandales qu la dénudaient tout autant. Pour n'importe qui d'autre cela aurait passé pour une tenue ridicule, mais pour Michelle, ce n'était qu'une tenue de travail. Après tout, selon l'opinion générale, elle était une des plus belles top-models du monde. On l'avait découverte sur une plage française à quinze ans. Des jambes et un regard, puis avec ses seize ans, la poitrine et l'allure s'étaient ajoutées à l'équation. Ses dix-huit ans arrivant, elle avait été catalogué comme top-model. Mais à cet instant, avec les enfants à l'école, les parents au travail, elle espérait simplement que personne ne la verrait dans cette tenue tellement intime.

Elle avait tort.

Deux paires d'yeux la regardaient, l'observaient depuis deux semaines.

Et ces deux paires d'yeux la regardaient de manière experte, jaugeant, jugeant tout ce qu'elle faisait.

La Michelle qu'il voyaient était grande, mais pas trop.

Des jambes incroyablement longues. Mais pas comme celles de ses pairs. Non, elle n'était pas comme ses consoeurs.

Elle avait un corps de rêve, avec une douce fermeté qui le faisait bander même maintenant.

Quel belle pièce, pensait le Procureur derrière le volant de la camionnette de boulangerie.

Il pouvait voir ses seins fermes et aériens à la fois, danser sous la nuisette collante. Un journaliste acerbe les avait qualifiés de rondouillards. Un autre, les avait proclamés les "Plus Beaux Seins du Monde"

Et le visage. C'était une chose merveilleuse chez Michelle et ce qui la différenciait des autres. Un ensemble de traits qui ne pouvaient normalement aller ensemble, mais qui chez Michelle, devenait presque divins. Ses cheveux de miel soyeux, lourds, épais, tombait, se répandaient sur sa poitrine généreuse. Au dessus de son nez droit, mignon, ses yeux bleu-vert, tachetés d'or. Et ses lèvres... comme deux fruits juteux donnant une envie irresistibles de mordre dedans. Un léger défaut de ses dents, des incisives trop grandes, augmentait étonnament l'attrait de sa bouche en l'entrouvrant en permanence...la rendait plus désirable encore.

La partenaire du Procurer, une belle femme connue sous le nom de code très approprié de " The Bitch", "La Chienne", attendit que Michelle ait ouvert la porte de la boite aux lettres avant de sortir de la camionnette.

Il était à peine sept heures, la rue était donc vide, parcourue par un petit vent frais, le ciel légèrement brumeux.

“S'il vous plait?” demanda The Bitch, dans un français parfait.

Michelle se retourna, surprise, mais sans aucune inquiétude sur son visage; totalement inconsciente de la manière dont ses gros seins transparraissaient sous le fin tissu et de la manièrepeur dont ses longues jambes se dénudaient juste en dessous de la courte nuisette.

La femme de sa main gantée, tendit un bloc-notes avec un nom, une adresse dans la rue, en demanda le chemin. Alors que Michelle, innocemment regardait dans la direction de la maison en question, s'apprêtait à en indiquer la direction, la femme pressa le "zapper" contre le dos de Michelle, appuya sur le poussoir.

Il y eut un bruit sourd. Michelle se contracta, ses yeux s'écarquillèrent une fraction de seconde avant de se fermer. La femme s'appuya contre Michelle, la maintenant debout contre le mur, tandis que le Procurer avançait doucement la camionnete de boulangerie.

Saisissant le menton de Michelle, pressant le cuir de son gant contre la bouche tiède et flasque du mannequin, The Bitch entoura la taille souple de Michelle et la fit pratiquement sauter à l'intérieur du véhicule. Elle grimpa derrière elle, referma la porte coulissante. C'était fait.


Le Procurer conduisait calmement, luttant contre le besoin pressant de passer à l'arrière, d'arracher les vêtements de Michelle et de la violer immédiatement, sauvagement sur place. Mais ils étaient dans un petit village où toute chose inhabituelle se remarquait. Et enlever un mannequin mondialement connu de 19 ans, vivant une vie tranquille dans la maison familiale était quelque chose de tout à fait inhabituelle.

Quelqu'un allait rapidemment se rendre compte que Michelle ne revenait pas du courrier. Quelqu'un allait prévenir la police qui allait réaliser qu'elle avait disparue. Michelle n'était pas n'importe qui. Donc d'abord, il fallait sortir du village, s'en éloigner. Alors seulement, on pourrait s'occuper d'activités non prévues au contrat de Michelle.

A l'arrière, entre les cartons et les étagères, the Bitch, glissa la boule spéciale entre les lèvres molles de Michelle. Comme prévu, cela écarta les machoires, repoussa la langue vers le bas, remplit la bouche. Mais la petite surprise cliqua, se positionna en place, un ergot triangulaire à ressort - comme les systèmes utilisés dans les stations service pour emêcher les voitures de faire marche arrière sans payer - se releva derrière les dents supérieures, bloquant la boule à l'intérieure de la bouche de Michelle.



Puis ce fut l'adhésif chirurgical... comme celui utilisé à la place des agrafes pour refermer une cicatrice.

La femme pressa les lèvres de la jeune femme l'une contre l'autre, laissa tomber quelques gouttes d'adhésif sur les deux côtés.Quand elle relâcha le visage de la jeune femme, l'effet était troublant. Michelle semblait dormir, les lèvres légèrement entrouverte au milieu. Rien ne pouvait laisser supposer qu'elle était bâillonnée et que ses lèvres était collées.



La femme songea un instant à utiliser l'adhésif pour les poignets et les chevilles, mais repoussa cette idée. Si la fille s'affollait, elle pouvait s'ouvrir une veine. Au lieu de cela, la femme croisa les bras de Michelle derrière elle, les lia ensemble avec un collier de câblage. Elle fit de même avec les coudes, les chevilles et les genoux.

Un autre collier permit d'attacher le cou de Michelle à l'un des anneaux d'ancrage de la camionnette. De même pour les chevilles.


Enfin la touche finale : deux petits tampons de mousse que la femme sortit d'un petit flacon rempli d'un liquide clair.

Ils étaient imbibés d'un tranquilisant chirurgical. Après avoir placé une goutte d'adhésif sur les côtés des tampons, la femme les poussa au fond des narines de Michelle afin qu'on ne puisse les voir - à moins de regarder directement sous le nez de Michelle.

Dorénavant, à chaque inspiration, Michelle se droguerait elle-même - et sans que personne ne puisse le remarquer.

Cela n'allait pas l'assommer... la rendre juste un peu somnolente.



Elle était en train de revenir à elle, ses paupières papillonnaient, ses lèvres tremblaient.

La femme la contempla... Elle ressemblait auatnt à une divine top-model qu'à une superbe adolescente gisant sur le plancher d'une camionnette de boulanger, la poitrine généreuse et haut placée.

La femme s'agenouilla près d'elle et lui murmura à l'oreille : "Bonjour"

Puis dans un français parfait et sans accent :

"Tu nous appartiens maintenant. Nous t'emmenons loin de ce village. Tu n'existes plus que pour nous servir"

"Tu ne peux rien faire. N'essaie même pas. Personne ne peut t'aider."

There is nothing you can do, so don’t even try. No one can help you now....”
S'amusant de la façon dont Michelle fronçait les sourcils, de ses lèvres commençant à remuer...

... la femme se releva et retourna dans la cabine.



" C'est bon ?" grogna le Procurer.



"C'est bon" répondit elle doucement. Elle va faire tout son possible pour s'échapper. Et elle va se droguer elle-même chaque fois qu'elle respirera."

" Je continue à penser qu'on aurait dû lui coller les bras" grommela-t-il.

" Il y aura l'occasion de le faire plus tard" promit-elle. "Quand elle ira mieux"


Les gendarmes les interpellèrent alors qu'il poussait la Chienne à l'arrière de leur voiture. Ils l'avaient laissée sur une aire de repos à quelques kilomètres du village. Les gendarmes avaient encerclé rapidement la camionnette et la voiture, les mainsposées sur les étuis de revolver.

"Pas un geste, s'il vous plait. Nous enquêtons sur une disparition" Le chef de brigade avait parlé, un petit homme moustachu.

"Une disparition ?" interrogea le Procurer. " Je conduis ma soeur à un rendez-vous. Nous reviendrons récupérer la voiture plus tard"

"Vraiment ?" répondit le gendarme, les autres ne bougeant pas d'un pouce. "N'étiez vous pas présentement en train de transporter quelque chose de la camionnette à la voiture... Ou quelqu'un ?"

L'homme le fixa alors que le brigadier ordonnait aux autres de fouiller la camionnette. Ils ouvrirent les portes.

La camionnette était vide.

Le gendarme se retourna "Nous vous avons vu conduire..." Puis, sèchement "Ouvrez votre coffre, s'il vous plait..."

Il était vide, lui aussi.

Le gendarme se troubla, l'expression de son visage montrant qu'il pensait avoir fait une grave erreur. Qui pouvait coûter la vie à une jeune fille. "Excusez moi Monsieur. Madame..."

La femme dans la voiture hôcha la tête, acceptant les excuses.



Puis les gendarmes quittèrent le parking dans un nuage de poussière. L'homme attendit que le bruit de leur fourgonnette et de leurs motos se soit suffisamment atténué pour entrer dans la voiture, ouvrir le manteau de "sa soeur", glisser sa main sous la robe et presser le sein droit de Michelle Mureau comme on palpe un pis de vache.



"C'est merveilleux" déclara la
Chienne depuis le sol de la banquette arrière, habillée, maquillée, camouflée, se confondant avec le tissu sombre du siège et du tapis de sol. "Tellement simple, parfaitement simple !"

"Oui" grommela-t-il, appréciant la façon dont Michelle réagissait à ses attouchement même sous le lourd maquillage, même sous le masque de latex de théatre, même sous l'effet de la drogue.

"Tous ces préparatifs, toutes ces recherches n'étaient pas sans raison..."
"Et la regarder essayer de se réveiller, essayer de parler... même après que je lui aie passé le collier autour du cou... un vrai plaisir"

L'homme regarda attentivement. Le collier était toujours là, autour du cou de Michelle, la maintenant fermement au dossier du siège. Tout ce que la Chienne avait à faire était de pousser la tête avec une main gantée afin que Michelle acquiesse à travers l'épaisse vitre teintée...

"En route " gronda-t-il en démarrant la voiture. "Enlève lui ça. Je la veux nature quand je vais la clouer au sol."

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Le bleu du ciel emplissait les yeux de Michelle, la bite du Procureur lui remplissait le con.

( Ne manquez pas les gros plans. Trois images ici)

Elle était allongée, dans une prairie au-delà du village, nue, cachée par l'herbe haute. Il avait enlevé son manteau et arraché sa robe comme on déchire un mouchoir de papier. La main de l'homme pesait sur sa bouche baillonnée et ses lèvres collées.

Ses mains étaient toujours liées dans son dos par les colliers plastiques.

Il avait attaché ses chevilles à des piquets de tente enfoncés dans le sol, lui écartant les cuisses.

Et il l'avait violée, brutalement, incapable d'attendre qu'ils eussent quitté le pays.

"Je suis dedans maintenant, tu sens ?" murmura-t-il rudement, tout en s'enfonçant en elle encore et encore. "Même si par miracle, nous étions arrêtés, tu auras été baisée. Tu m'entends, petite demoiselle, tu es baisée"

Michelle se contracta alors qu'il s'enfonçait en elle de nouveau, son esprit essayant de trouver un sens à ce qui se passait. Elle ne pouvait résister, elle ne pouvait crier, elle pouvait à peine penser, bien qu'elle ressentisse tout. Comme cette bite qui frottait profondément son fourreau, tiède et humide- la biologie de son corps démentant la répulsion qu'elle éprouvait.

Elle ne pouvait comprendre ce qui poussait cet homme à abuser d'elle. La désirer, oui. Mais dans sa culture, le sexe était naturel, comme l'étaient la beauté et la nudité. Il ne pouvait aboutir à l'attaque, à l'emprisonnement, à la souillure...

Et elle était là, au milieu d'une prairie, des centaines de personnes à sa recherche, réduite au silence, immobilisée, violentée.

L'autre main de l'homme se referma sur son sein gauche, en appréciant le toucher crémeux, l'aréole brune, le mamelon qui pointait, l'agrippant spasmodiquement en la défonçant. De la bave dégoulinait de sa bouche, tombant sur le visage de Michelle et sur sa poitrine. Chaque goutte la faisait sursauter, lui faisait détourner la tête, la faisait haleter, chaque inspiration l'étourdissant encore plus.

Ses yeux se révulsèrent alors qu'il venait en elle, son corps frémit, se cambra comme à l'agonie. Il se retira rapidement et glissa sur son ventre, glissa son érection encore humide entre les seins de lait et se branla fébrilement. A peine Michelle prenait-elle conscience de cette nouvelle abjection, qu'il éjacula sur ses yeux et dans son nez.

( Ne manquez pas les gros plans. Deux images ici)

Comme elle était hébétée par le choc, il délia ses chevilles, les ligota de nouveau avec un collier de plastique noué en poignée et la ramena vers la voiture. La jetant pratiquement sur la banquette arrière, il reprit la place du conducteur tandis que la Chienne, qui avait surveillé la scène debout près de la voiture, attirait Michelle vers elle et bâillonnait encore plus ses lèvres souillées de foutre en nouant la robe déchirée autour de sa tête.

"M'excuse pour les vêtements", grommela-t-il alors qu'il reprenait la route.

"Pas de problème", répondit la Chienne , qui, fouillant dans un sac de voyage, en retira un petit ensemble noir de nylon, lycra et élasthane à l'aspect luisant.

"J'ai fait quelques achats... !"