banniere Agnes Art
MENU
 


The Horror's Museum ( Le Musée de l'Horreur ).
Un peu de Madame Tussaud, un peu de London's Dungeon.
On y montre dans différentes salles, les instruments de tortures anciens, les supplices de l'Inquisition, les condamnations à mort.
Il y a des mannequins de cire, des actrices et des acteurs jouant les procès, mis à la Question, éxécutés...
Accusés et bourreaux.
Mais ...
Sont-ils réellement des mannequins de cire ? Sont-ils réellement des acteurs ?
Etes vous sur de vouloir connaître la réponse ?


TOP


- Mais non ! N'aie pas peur. C'est un costume. Allez viens !

- Il est horrible ! Et il a l'air si ... beurk. Et il veut que je laisse mon sac !

- C'est normal. C'est partout comme ça. A cause des terroristes. Allez viens... Et puis je suis là.

- Oui d'accord. Donne moi la main. Mais si c'est trop horrible, on s'en va ?

- Oui bien sur... Allez viens ! Tu verras c'est fun.



UTILISEZ LA HALLEBARDE
DOUCEMENT
POUR POUSSER OU TIRER
LA SORCIERE
USE THE WITH-CATCHER
GENTLY
TO PUSH OR BRING BACK
THE WITCH

Oh c'est tiède ! C'est vraiment vrai... Et ça crie quand on la bouge.

- C'est terrible ce qu'il faisait à ces pauvres femmes.

- Ce n'est rien, tu n'as encore rien vu.



- On peut ouvrir tu crois ?

- Oui vas-y !

- Ouah ! Que son string est serré ! Hihihi... On voit bien que c'est pas une vraie.

- Comment ça ?

- Ben oui ! Ils ont été obligés de lui mettre un bâton dans le derrière pour pas qu'elle tombe.

- Pfffffffffffffff !



- Oh ! une oubliette. Avec une vitre comme un aquarium...

...Et il y a une prisonnière au fond. Ooops! Elle va voir ma culotte.

- Ah ah ah, je crois qu'elle s'en fout.


Demain

le premier interrogatoire d'une sorcière


- Et là c'est vide...

...Demain ? Pourquoi pas aujourd'hui ?

- Ils doivent manquer d'acteurs, je crois.

- Tu y retournes demain ? Tu m'emmènes ?

- Bien sur que je t'emmène.


Barbecue chez Mr et Mrs GOBLIN


 

- Et là c'est quoi ? Mmmm ça sent bon... Oooooh !...

... Tu as vu ? Elle a une carotte dans le derrière.

- Ah ah ! C'est pour le goût ...

- Pfffff... T'es con.


Le châtiment du blasphème


- Arrive, il y a une attraction maintenant. Ca va pas te plaire... Si si allons-y

- Arrête de me tripoter comme ça ! Tu m'agaces.

- Encore une oubliette ?

- Oui. Et ils vont jouer une scène avec la prisonnière.

- Ouh la la ... Ca doit piquer...

...Regarde tous ces instruments bizarres. Tu as vu la muselière ?

... Et là c'est pour lui ouvrir la bouche ?

- Chut. Ecoute !

Le prêtre parle d'une voix très forte :

"Cette pêcheresse a gravement offensé le Seigneur en blasphémant le Saint Nom de Dieu. Femme, le Tribunal t'a jugé et condamnée. Bourreaux faîtes votre oeuvre. Que la garce ne puisse plus jamais blasphémer."

- Qu'est qu'ils vont lui faire ?

- Regarde et ferme là un peu.

- Tu n'es pas gentil... Eurk c'est dégoutant !

 

- Yeurk.., je ne peux pas voir ça.

"Gloire à toi Seigneur ! Et pardonne à cette brebis égarée qui te remercie de l'avoir remise sur le droit chemin de Ta Vérité."

- Beurk, j'ai envie de vomir. On s'en va ?

Non, il y a la grande attraction le samedi. Viens, tu vas voir c'est chouette.


 

- Oh ! Qu'est ce qu'il va lui faire ?

- Tu ne devines pas ? Regarde la hache.

- Il va lui couper la tête ?

- Oui, c'est une criminelle !

- Regarde, il bande. Le bourreau !

   
- Ooooh ...  
  - Noooon ... !

- C'est horrible ! Tu es un pervers de venir là.

 


image

 


La suite est un cauchemar.

Après la fermeture du musée, ils l'ont sortie de la Vierge de fer, l'ont entraînée dans une des salles.

"Heureusement qu'il y a des compensations dans ce fichu métier"

Couper une tête me fait bander. Voilà la putain"

"Ouais tu m'as rapporté pas mal.

Comme les autres que j'ai déjà vendues "

"Ca vaut pas grand chose tout ça.

A part le cuir que je vais pouvoir vendre à Camden road"

Là, après l'avoir dénudée et attachée, ils l'ont violée. Ce qui lui a semblé des heures durant.

Son petit ami ne fut pas le dernier.

"Profites en ! Ca ne va pas durer."

 

 

"C'est un anesthésiant.

Ca engourdit la bouche et t'empêchera de parler distinctement "

 

" Avance putain...

C'est la prochaine.

Celle là est déjà occupée.

Ne bouge pas pendant que j'ouvre ton cachot.
C'est ton programme pour demain. La Question !

Bonne nuit et fais de beaux rêves.

 

Nnnngh ...


Et puis...

Dès le lendemain c'était " Le premier interrogatoire d'une sorcière "

 

On l'a préparée.

Après l'avoir lavée, nettoyée, après l'avoir vêtue d'une robe en guenille, après l'avoir affublée d'un chapeaau et d'un balai, ils l'ont bâillonnée, ligotée, entravée de cordes de chanvre. C'est la peur au ventre qu'elle a fait sa première apparition en public dans une de ces infâmes chambre de torture.

Attraction.

Le moine a fait son sermon, a exigé des aveux..

Ils l'ont pendue par la langue. Ils l'ont fouettée jusqu'à ce qu'elle avoue.

Elle a avoué.

Elle a bafouillé un aveu !

N'aurait-elle pas avoué n'importe quoi ?

Ils l'ont ensuite assise sur la chaise infernale,

elle a été tondue,

...marquée au fer rouge...

... et laissée là pour la journée.

Ce fut son premier rôle.


Chaque jour de la semaine qui suivit fut semblable.

La préparation du matin tout d'abord. Avec le nettoyage à l'eau froide et au balai de chiendent.

Ou dans le canal souterrain.

Comme le premier jour où après cette première nuit au cachot avec les rats elle n'avait pu se retenir de faire sous elle..

Salut. C'est la nouvelle ?

Qu'est-ce qu'elle pue !

Elle s'est roulée dans sa merde ?

Allez salope, au bain !

Je te corrigerai moi-même demain. Pour t'apprendre la propreté.


Puis le fouet. Appliqué méthodiquement afin que les marques soient bien visible au public.

Parfois on les costumait. Comme pour la scène de l'esclave de harem rétive.

 

Attraction.

Il y a eu le chevalet, le pal, le supplice de l'eau,la flagellation publique.

Dans les fausses absidioles ou dans les salles de torture, où le public se régalait des tortures médiévales qu'ils lui infligeaint..

Attraction.

A la fin de la journée, après la fermeture du musée, on les jetait dans ces cachots humides et infestés de rats.

Une ou plusieurs d'entre elles était sélectionnée pour le viol.

Le pire était le géant, monstrueux qui a chaque fois lui déchirait le ventre.

On ne lui a pas coupé la langue: "Pour samedi prochain, ta langue fait partie du spectacle".

Elle n'avait pas compris sur le moment.

Mais tous les matins elle recevait sa dose d'anesthésiant. Avec un vaporisateur ou par piqure.

Afin qu'elle ne puisse implorer aucune aide du public qui la regardait torturer....

Elle n'était qu'un mannequin ou une actrice consentante.

Attraction.


Le samedi suivant est arrivé.

Quand on la sort du cachot, elle ne voit pas l'ardoise sur laquelle, tous les jours, ils inscrivent le programme de la journée.

Elle ne sait pas ce qui va se passer mais elle sait qu'elle va être éxécutée.

C'est samedi. Et le samedi il y a le grand "show" . L'éxécution d'une condamnée

Aujourd'hui c'est son tour. Elle est l'actrice.

Une poupée de cire exposée au public avide de sensations fortes.

Mais une poupée bien vivante. Pour quelques instants encore.

Elle grimpe l'escalier de bois du grand échaffaud. Elle tremble soudain, elle sait ce qui l'attend...

Le bourreau a placé la corde de chanvre autour de son cou, a vérifié les liens qui ligotent ses poignets.

La lance lui déchire la peau, la poussant sur la planche qui s'affaisse un peu.

Elle est en chemise mais le bourreau a coupé les bretelles.

Une méchante chemise de coton.

Elle pense que cette chemise ne servira plus maintenant.

Cette chemise qui pue la sueur, l'urine et le sang.

On la fait avancer au bout de la planche.

La clochette épinglée à l'un de ses têtons tinte doucement.

Le souffle de l'air climatisé la fait frissoner.

Pourtant la flagellation du matin la cuit encore.

Les sévices subis lui ont oté toute révolte.

Elle est désespoir. Elle ne désire que la fin.

En bas, le public regarde l'attraction.

Elle sait que la mort va être longue à venir.

Ils l'ont expliqué longuement pendant qu'ils la préparaient.

Pendue haut et court. Des minutes effroyables d'asphysie progressive.

Elle voudrait pouvoir hurler.

Trop tard.

La planche s'efface sous ses pieds.

La corde vibre doucement, se resserre autour de son cou.

Ses jambes battent l'air.

Elle tournoie sous les projecteurs qui l'éclaire.

Comme une marionnette au bout de la corde.

Sa chemise qui glisse, caresse ses cuisses, tombe sous elle. La dénude.

La lumière dure des projecteurs crucifie son pauvre corps supplicié.

Elle aperçoit, en bas, David qui la regarde en souriant.

Ma langue, bien sur, pense-t-elle

"...Ta langue fait partie du spectacle"

Sa langue qui jaillit comme pour happer l'air que sa gorge broyée par la corde ne parvient plus à donner à ses poumons en feu.

... David.

Accompagnée de sa toute nouvelle petite amie.

En bas.

... Quel est le programme pour le samedi suivant ?

La roue ? La crucifixion ? Elle ne sait plus. Ils l'ont pourtant annoncé sur le programme papier, sur le site internet.

... David.

Fils de pute, pense-t-elle dans un dernier sursaut de révolte.

Elle ne voit plus rien. Du gris. Tout est gris. Sinistrement gris.

Elle pense que le public se délecte de son sexe exposé alors qu'elle agite vainement ses cuisses pour trouver un point d'appui.

Alors que les spasmes de la mort qui l'agrippe, l'entraînent dans une valse obscène.

Elle veut crier, avertir la fille, la nouvelle pétasse de David.

Salope !

Elle gigote d'autant plus.

Le public applaudit à tout rompre.

Elle ...

......................................................

FIN

(commencé en novembre 2005, achevé en février 2006 )

TOP