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L'asservissement

de la Comtesse Laureline de Saint-Brieuc

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Introduction

(2117, Confédérations des Provinces européennes)

A la fin du 21ème siècle, l'Europe est riche et en paix.

Le retour d'une pseudo- féodalité, fermement cadrée par le Parlement européen, va de pair avec des escarmouches entre les gouverneurs des provinces, ducs et princes, comtes et barons.

Recherche d'influence auprès des parlementaires, obtention de subventions et querelles de familles sont devenues le quotidien de ces nouveaux seigneurs.

L'enlèvement et l'asservissement forcé (servitude involontaire) des filles et fils de familles est souvent un moyen de pression et le résultat de ces intrigues de "palais".

Cette histoire commence en 2117, alors que la Comtesse Laureline de Saint-Brieuc, fille du Duc de Bretagne, vient de refuser la demande en mariage du Prince de Berry, Dominique de Lizaigne.


Chapitre 1 : l'asservissement

Autrefois on m'appelait Comtesse.
Je l'étais.
Comtesse Laureline de Saint-Brieuc, fille du Duc de Bretagne.
J'étais alors jeune et fière. Innocente des hommes et amoureuse des femmes.
J'avais refusé de nombreux prétendants et tout récemment éconduit le Prince de Berry en me moquant de sa suffisance.
Ce jour là, il avait fait très chaud, une chaleur accablante. Même à l'abri des murs de pierre du château, la touffeur était insupportable. Aussi je montai tout en haut de la tour Nord.
Là-haut il faisait doux.
Je regardai la lune qui rayonnait sur le château et je me laissai caresser par l'air frais qui venait de la mer, troublant à peine les eaux à l'étal.
Je me sentais heureuse et détendue.
Tout n'était "qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté". 


Jusqu'à ...
Jusqu'à ce qu'une main gantée se plaque sur ma bouche m'empêchant de crier.
Jusqu'à ce qu'on me ligote les mains dans le dos.
Jusqu'à ce que l'on me bâillonne et m'aveugle d'une étoffe noire.
Jusqu'à ce que l'on me force à genou sur une surface lisse et froide, qu'on lie mes chevilles et mes coudes. Ma poitrine aussi. Que l'on me replie sur moi-même, la tête portant sur mes genoux.

Le grand sac de plastique fut refermé sur moi, scellant ma destinée d'esclave.
Mais cela je ne le savais pas encore.
Oh j'essayai de me débattre !
En vain. Les cordes étaient si bien serrées.
Emballée comme je l'étais, ligotée durement, je revis ces images glanées sur le web et qui me faisait rêver. 
J' eus le temps de songer à tout cela alors que j'étais comme un simple paquet, contrainte dans mes liens, la respiration oppressée.
Car j'attendis.
"Attente, attente, l'esclave est attente"
Un bruit de moteur. Un diesel. Des vitesses qui passaient. Le moteur qui accélèrait.
Et ma respiration qui m'assourdissait.

Longtemps.
Longtemps, longtemps.
Et puis silence. Une porte de voiture qui s'ouvre. Qui claque. Une autre qui grince. Le véhicule qui tangue.
Et je bougeais. Je me sentis portée. Soulevée comme un vulgaire colis.
Des respirations fortes. Presque essoufflés par l'effort. Des voix bruyantes.
Un choc sur une surface dure qui meurtrit mes genoux...

 






Le Prince a regardé celle qu'on lui avait apportée.
Sa nouvelle esclave. La fille du Duc. Ses gens l'ont déballée.
La chemise de nuit de la fille avait glissé pendant le transport et lui collait à la peau.
Long voyage. Epuisant. Etouffant dans ce sac de plastique.
La fille tremblait sur ses jambes alors que ses gens la maintenaient debout.. L'odeur qu'elle dégageait était forte.
Touffeur écrasante de l'enfermement dans le sac, remugles de la peur qu'elle éprouvait encore, âcreté de l'urine quand l'effroi avait libéré sa vessie.
La fille puait.
Mais c'était le parfum d'un corps qui vit, d'un corps qui lui appartenait dorénavant, un corps de femelle esclave.
Et il appréciait le cadeau qui lui avait été fait.
Joli tanga de dentelles blanches... dommage.
Lorsqu'il en trancha les lanières avec sa dague, la fille gémit dans son bâillon.
La main du Prince se porta vers l'intimité de la captive.
Que de poils ! Bien que la blondeur en fut seyante.
Il prit son ventre comme un rapace saisit sa proie.La chair en était souple, ouverte.
Habituée aux caresses.
Mais ??? Des caresses lointaines ?
La fille du Duc, dont la vertu, disait-on, était une affaire ancienne, était encore vierge ?
Plaisirs à venir.
Plaisir de prendre.Plaisirs à mettre en scène.Plaisir de soumettre sans merci.
Pas ce soir.
L'esprit du Prince était embrumé par les ripailles.
Demain.
Oui.
Demain la fille du Duc serait fille prise.

- Gardes ! Que l'on enferme la donzelle dans un cachot. Seule.
Et qu'aucuns de vous ne la touche.
Je couperai les rubans de ce cadeau moi-même.
Mais pour l'heure, que mon verre soit rempli. Il est infiniment vide.
Votre Seigneur a franchi un demi-siècle.
Que l'on rît et s'amuse. Je le veux.




 

Alors qu'il vidait son verre, les gardes emmenèrent la fille du Duc.
Son envie de saccager cette proie sans défense était douloureuse.
Mais le Prince voulait le faire avec l'esprit clair et inventif.
Les charmes de la donzelle qui l'avait insullté, le méritaient...

- Mais pour l'instant, buvons et baisons Messires. Que l'on apporte du vin et des esclaves !

- Prince Dominique, c'est là un fort beau présent que vos amis vous ont fait.

- Certes la fille est agréable au regard et au toucher. D'après ce que j'en sais le visage ne l'est pas moins. Mais il faudra décrasser tout ceci. Le paquet est par trop nauséabond. La déclaration préalable d'asservissement a été envoyée et je devrais recevoir demain l'Acte d'Asservissement ainsi que l'immatriculation. Vous savez bien que les bureaucrates de Strasbourg sont affreusement pointilleux. La fille sera asservie aussitôt que j'aurai les papiers en ma possession.


Le lendemain matin le Prince ordonna que l'on amena l'ancienne Comtesse dans la Salle de Dressage.
Les documents d'asservissement étaient arrivés au courrier et il était plus que temps d'apprendre son sort à la fille du Duc de Bretagne.
Lorsqu'il entra dans la Salle, elle était déjà là, encadrée de deux gardes qui la maintenaient debout. Agnès, la gouvernante des esclaves femelles, esclave elle même, était agenouillé près du petit bureau informatique où l'on assurait la gestion des serfs et des serves.
Un enlèvement de servitude n'embellit jamais les filles.
Même celle de haute noblesse, celles dont une éducation stricte a cadré la maîtrise de soi en toute circonstance, même celles-ci perdent toute retenue lorsque les vagues de la peur viennent engloutir leurs certitudes.
La fille du Duc s'était laissée aller et sa chemise de nuit était maculée d'urine, de sueur et boueuse de la terre battue du cachot où elle avait été enfermée.
Il s'approcha d'elle, dégainant sa dague de son fourreau.

La nuit avait été longue dans ce cachot. Je ne sais pas si j'avais réussi à dormir mais au bout d'un temps qui me sembla infini, on vint me chercher, on vint me trainer vers je ne savais où.

On me mit debout.

La robuste cagoule de cuir, la cagoule d'esclave,  me coupait de tout: je ne voyais rien, je n'entendais presque rien et  la bâillon emplissait ma bouche distordant mes machoîres douloureuses.

Une lame froide parcourut la peau nue de mes bras. Je frissonnai, essayant d'en fuir le contact.
Sèchement les bretelles de ma chemise furent tranchées. Je sentis la fine batiste de ma chemise glisser doucement sur ma peau nue, s'affaller sur le sol.
Je tentai de me recroqueviller, de me cacher, mais des mains dures me retenaient fermement.
Une tape me fit écarter les cuisses et quelque chose de glacé, de coupant, se glissa sous ma fente.

Je hoquetai.


- Ne bouge surtout pas, Laureline, esclave Laureline. Oui je te connais, ton nom, ton titre et ton rang, Comtesse Laureline de Saint-Brieuc.
Et tu me connais. Essaie de te souvenir...


Cette voix... Où l'avais-je entendu déjà ? Oooooh ! Le Prince du Berry, celui que j'avais presque insulté. Oh non !


- Tu es le présent pour ces 50 ans que j'ai atteints. Et avant d'accepter le cadeau, il est normal que je m'assure de la qualité.


Tout en parlant, mon ravisseur palpait mon corps, s'attardait sur les pointes de mes seins, les roulant entre ses doigts. Il mit sa main à plat sur mon ventre, s'attardant sur ma blonde toison puis il écarta le fourreau de mon bouton de rose, le fit saillir.
Je haletais, gémissais. Ma respiration opressée sifflait par les orifices minuscules de la cagoule de cuir. De la salive coulait du gode qui emplissait ma bouche.
Il pinça durement les lèvres de mon ventre, les refermant sur l'acier. Je grognai dans mon bâillon.


- Arrête de baver, catin ou faut-il que je te punisse ? 


Je déglutis, manquant m'étouffer.



- Tout cela m'agrée mes Seigneurs. La pouliche est agréable. Encore intacte. Bien dressée elle me servira à merveille. Reste...

Il me fit tourner sur moi-même, me penchant vers l'avant, les mains des gardes me retenant.
Il m'écarta les fesses ...

- Voyons si une fière lame y trouve son chemin.

Il poussa le manche entre mes fesses ... Je me débattis, propulsant le bassin vers l'avant, refusant la pénétration.
Il saisit la chaîne mes menottes, tirant vers le haut, me forçant à plier. Je tombai à genou.


- Ecoute moi bien jolie putain. Dans quelques instant, tu auras perdu ta liberté et toute dignité de femme libre. Ton esclavage est déjà enregistré à La Direction de la Servitude et il ne me reste qu'à te lire ton Acte d'Asservissement.
Je suis ton Maître, m'entends-tu ? Et tu es une esclave. Mon esclave. Ce soir tu seras dans ma couche.
Et je n'ai pas l'habitude de voir mes esclaves me désobéir, se refuser à moi. 
Donnez-- moi la cravache.
Merci... Maintenez là agenouillée, la croupe en l'air, bien dégagée.
Tu es novice. Je serais généreux. Dix coups seulement.


Il me frappa. Durement. Des traits de feux déchirèrent mes fesses me faisant tressauter à chaque coup, me faisant hurler dans le bâillon.

- Cela suffit. Qu'on lui ôte cagoule, bâillon et les chaînes des coudes.
Décrassez cette souillon et ne ménagez pas le savon. Elle pue comme dix porcheries. Quand elle sera propre, attachez la sur la machine d'examen.
Agnès, tu farderas ses lèvres et ses yeux. Une future esclave se doit d'être belle pour s'enchaîner à son Maître.



Je fus entraînée et enchaînée bras en l'air.
Ils commencèrent par me laver au jet. Je gigotais au bout de la courte chaîne, tournant sur moi-même pour échapper à la pression de l'eau. Quand je vis les gardes changer l'embout du tuyau, je réalisai soudain ce qu'ils allaient me faire. Je criai : Non.... pas ça ! et tentai de fuir. En vain.
Pendant que la femme me maintenait fermement, m'obligeant à me pencher, le garde enfila l'embout entre mes fesses. Mes yeux s'arrondirent lorsque l'eau fusa en moi.
Peu de temps, il ne s'agissait pas de me remplir, simplement de m'administrer un lavement. Le garde retira l'embout, écarta brutalement mes fesses, dilatant l'anus. L'eau jaillit. Je fus lavée ainsi cinq fois jusqu'à ce que l'eau qui s'écoulait fut claire.
Mon ventre, ensuite, fut nettoyé pareillement. Plus délicatement. Les gardes me savaient vierge.
Puis la femme me savonna. Il n'était pas question de délicates crèmes moussantes et de baumes hydratants et parfumés. Elle utilisa un pain de savon de Marseille et une brosse. Peu à peu ma peau devint rouge de ce traitement. 
Après m'avoir rincé, ils me séchèrent rapidement avec un linge propre puis me détachèrent pour me ramener à la Salle de Dressage où ils me placèrent sur la machine d'examen.


J'étais perdue, désespérée, pourtant la voix grondante de mon ravisseur parvint à mes oreilles. Il s'adressait à la femme.
- Agnès ! Qu'est ceci ? Ce machin de métal et de plastique.

Au ton de sa voix, elle s'agenouilla immédiatement. 


- Maître, pardonnez-moi. Mais j'ai pensé que vous aimeriez remplacer la machine qui est vieillissante.
- Et bien tu as eu tort. Cet engin n'a pas sa place ici. Je n'en veux pas. Mais il servira une fois. Ce soir, tu demanderas au surveillant de t'attacher dessus dans l'écurie à esclaves. 
J'accorde une heure de liberté aux mâles et je les autorise à vider leurs couilles en toi avant d'être enfermés pour la nuit.
J'ai parlé et ordonné.
Fais ton travail maintenant. Occupe toi de ma nouvelle esclave
- Oui Maître, je vous ai entendu et j'obéis
 

La machine n'avait pas encore été basculée vers l'arrière.
J'étais debout, cambrée pour me soustraire aux picots de l'axe qui agaçaient mes reins, les jambes largement ouvertes. Chacune de mes chevilles était attachée à une chaîne pendant de la poutre centrale. Deux sangles me maintenaient sur le berceau mobile, une pour la taille, l'autre qui m'immobilisait le cou.
Agnès me maquillait les yeux. Mes lèvres avaient déjà été rougies. 

- Bien Agnès, le résultat est plaisant... Je vais me charger de la suite. J'y prendrai grand plaisir.

 Je le fixai, étonnée avec de l'effroi dans les yeux.
 Ma voix se fit souffle :

- Je vous en prie, laissez- moi aller. Mon Père paiera la rançon.

- Il ne s'agit pas de rançon, mais d'esclavage. N'as-tu pas encore compris ? Parmi les premières choses que tu devras apprendre, c'est qu'une esclave ne regarde jamais son Maître dans les yeux et qu'elle ne parle que si on l'interroge. Je te punirai plus tard pour cela. Agnès, ouvrez un cahier de punition pour Laureline et notez les deux fautes.
 - Oui Maître, j'obéis
 - Basculez là un peu et soulevez ses cuisses.

 Pendant qu'il se penchait sur le chariot, l'un des gardes tourna le volant de manoeuvre, m'arquant vers l'arrière tandis que l'autre tirait sur la chaîne du treuil qui cliqueta dans le silence de la salle, à peine troublé par ma respiration et le petit cri de surprise que je poussai.
 Mes chevilles décollèrent du sol et bientôt mes cuisses étirées vers le haut, très ouvertes, dévoilèrent mon intimité offerte à tous les regards.

- Lèche lui le ventre et le cul, agnès. Que ta salive mouille copieusement l'entrée de ses deux mignons trésors.

 Agnès se pencha vers moi et s'acquitta de sa tâche avec promptitude et efficacité de telle sorte que, peu après, l'homme força aisément son pouce en moi et son index dans mon anus, m'immobilisant ainsi dans la pince de ses deux doigts.
Je gémis de honte et aussi du trouble étonnant qui me prenait.
 - Une esclave a le ventre nu. Ce sera ta première marque de servitude.
Le petit bruit de la bombe ne couvrit pas le léger sanglot que je laissai échapper.
Me tenant toujours entre ses deux doigts, mon ravisseur étala doucement la mousse sur mon ventre. Je sursautai lorsque la lame du rasoir crissa sur ma peau. 
Peu à peu il me dénuda encore plus.
Et je fus nue.
Je ne voyais pas mais je savais ce que les autres voyaient. Ma fente d'esclave s'ouvrant, rosée, à la fourche de mes cuisses écartelée.



Le marqueur était près. Le code mémorisé. Agnès le tendit au Prince.
Il l'appliqua aussitôt sur le ventre rasé de la nouvelle esclave.
Elle s'arc-bouta dans ses liens. La douleur brève la fit hurler, il vit ses yeux se fermer, se révulser.
Elle s'évanouit.
Il se retourna, m'adressant à sa gouvernante.
- Donne-moi l'emporte-pièce, agnès, que je l'appareille de son anneau nasal.
Agnès sourit discrètement. Elle savait ce qu'il voulait.
Elle savait qu'il est facile de briser tous les ressorts d'une esclave. De la transformer en créature désespérée et sans âme. Mais là, il voulait plus de Laureline. Il voulait une totale soumission plus qu'une obéissance servile.
L'opération fut achevée rapidement.
La douleur de la marque s'estomperait rapidement, il resterait LA MARQUE. ; mais l'anneau, lui, serait présent sans cesse. Elle y porterait sa main quand personne ne la regarderait, sa main irrésistiblement attirée par ce symbole de sa servitude nouvelle.
- Enfermez la dans la cage de contrainte  et que sa bouche soit obturée. Qu'elle ne nous brise pas les oreilles de ses piaillements.
 


Je te la confie, agnès. Ce soir elle sera présentée. Que la tenue qu'elle portera fasse d'elle l'esclave qu'elle est.

Plus tard je me réveillai. Tout tanguait autour de moi. J'étais enfermée dans une cage à forme humaine qui m'étreignait de ses bras d'acier. Quelque chose obturait ma bouche, qui étouffa mon hurlement quand je me souvins. Mon ventre me semblait chaud, me picotait. Et mon nez me tiraillait. J'étais marquée comme une marchandise et mon nez était percé. Ils avaient fait de moi une esclave. Je bougeai, essayai de bouger et tout se mit à tourner.
Le désespoir monta du fond de ma gorge et je me mis à pleurer.
Avant de m'évanouir de nouveau.
C'est la femme qui me réveilla en ouvrant la cage. Elle était vêtue à la fois strictement et plaisamment d'une longue robe asiatique fendue très haut sur les côtés, en soie violine, diaphane. Elle m'aida à descendre, puis me tenant fermement par le bras, elle m'entraîna vers le château.

- Je suis Agnès. La gouvernante des esclaves du Prince. Viens, il est temps de te préparer.
Ce que je vis dehors était habituel : des femmes et des hommes parfois nus, parfois vétus d'un simple pagne, travaillaient dehors. Ils étaient ferrés et marqués. C'était un spectacle auquel j'étais accoutumée chez moi. 
Mais là !
J'étais nue comme eux. Marquée comme eux. 
Je trébuchai sur le gravier et la femme me retint.


Nous entrâmes par une petite porte dans le château et Agnès m'entraîna vers une petite pièce où régnait une douce chaleur. Elle m'expliqua que c'était là, le boudoir des esclaves de plaisir. Des miroirs brillamment éclairés tapissaient un pan de mur.
Une esclave (arabe ou africaine) était là qui se fardait, sans aide, préparait son corps pour le plaisir du Maître, utilisant les crèmes, fards et rouges disposés sur une tablette de verre.

- Jolie fille. Tu plairas au Maître.  Je l'espère d'ailleurs car le Maître t'a enlevée pour que tu serves ses plaisirs. Si ce n'est pas le cas, il t'enverra aux cuisines ou pire à la manufacture. Ce que je ne te souhaite pas.

Elle m'a regardée, passant sa main sur mon ventre, en a palpé la marque. Elle a souri. J'ai frémi de ses caresses.

- La marque est belle et Maître a choisi une couleur qui te va bien. Trente cinq... c'est le nombre qui termine ton numéro d'asservissement. On t'appellera probablement ainsi, esclave 35. Je suis moi-même la 26, c'est gravé sur mon ventre... en rouge.
Allons que je te prépare.
Assieds toi là. Ce siège est utilisé pour les novices et les rebelles.
Attention ne bouge pas.

Une pince se referma sur mon cou. Agnès m'écarta les cuisses, placa mes chevilles en position. Clac !  Les voici immobilisées de même. Un bourdonnement et les pinces qui me maintenaient les chevilles s'écartèrent. Le miroir qui faisait toute la hauteur du mur me renvoya l'image d'une fille ouverte dont le ventre béant portait un code à barre....
- Tes cheveux d'abord. Relève les que je les attache en chignon. Un peu flou... Voilà ils dégagent ta nuque. Ce corset va faire pigeonner tes seins. Et le Maître aime à emprisonner les seins d'une esclave alors qu'il la prend.
Elle s'est penchée vers toi, a serré les boucles du corset.
- Un peu de fard sur les bouts... 
Un bourdonnement... Les pinces se sont ouvertes, me libérant les chevilles.
- Pendant que tu enfiles ces bas, les sandales et la petite jupe, je vais t'expliquer ce que tu devras faire tout à l'heure, comment tu devras te comporter.
Je vais t'emmener dans la grande salle de réception. Tu seras vêtue ainsi, les poignets ligotés dans le dos par un lien de cuir souple. Je te tiendrais en laisse par ton anneau.
Mon Maître qui est le tien dorénavant, me demandera alors de mettre tes bracelets et les chevillières. Ce ne sont pas des fers. Ils sont de cuir doublé et se verrouillent à l'aide d'une petite serrure dont j'ai la clef. Vois, ne sont-ils pas élégants ?



Agnès a soulevé sa robe, dévoilant ses chevilles prises dans le cuir. Un instant, elle a vacillé, ferme les yeux... Sa main a agrippé mon épaule.
- Oooops... Pardon. Un étourdissement. Les esclaves mâles ne m'ont pas épargnée tout à l'heure. J'en ai encore le ventre douloureux. Les vingt ou trente m'ont prise... Je ne sais plus. Ils se sont bien dépensés. Maître a eu raison de me faire ainsi accoupler. Ils seront plus calmes ensuite.
Hi hi. Mais j'en ferai payer certains. Je suis leur petite maîtresse. Et si l'un d'eux vient à faillir....
Oui... Je bavarde, je bavarde.
Je te mettrai donc les bracelets et ensuite, Maître voudra que tu te présentes.
Tu te placeras debout devant lui en écartant largement les cuisses, tu déferras tes cheveux et tu retrousseras ta jupe afin de bien montrer ta marque d'esclave.
Ne le regarde surtout pas dans les yeux. D'ailleurs ne regarde jamais un Maître ou une Maîtresse dans les yeux. Regarde leur bas-ventre. C'est là le moyen d'éviter une punition.
Maître est généreux mais il n'admet aucun écart. Ses colères sont redoutables, crois-moi ! Il excelle dans l'art du fouet. Il ne t'arrachera pas la peau mais te laissera brûlante, une semaine durant.
Je donnerai ensuite la poignée de la laisse à Maître qui te fera approcher. Et là, il te mettra ton collier. Ton collier d'esclave dont lui seul a la clef. Il a sa manière bien à lui de passer un collier. Hi hi... tu verras, ce sera une surprise.
Chuuutttt....  Ne pleure pas petite chatte. Tu seras heureuse ici. Maître est un bon Maître. Tu aurais pu être asservie par bien pire que lui. On dit que le Comte de Provence te voulait...  Et lui ! ! ! Malheur aux filles qui tombent entre ses pattes. En plus il est laid et il pue.
Cesse donc de pleurer, tu vas gâcher ton maquillage. Vas-tu cesser enfin ? Ou faut-il que je punisse ?
A propos de cela. Sur ton carnet de punition, il y a déjà deux punitions d'inscrites. L'une je sais. L'autre ? Il doit s'agir d'une affaire entre Maître et toi. Une affaire d'avant ton aservissement.
Tu ne veux rien dire ? Soit, cela te regarde. Mais je saurai rapidement ce qu'il en est.
Maître aime bien punir. Il y trouve du plaisir. Il lui arrive de trouver un prétexte. Et quand il a bien châtié, il donne du plaisir à l'esclave en usant d'elle... Et pfou.... Il s'y entend
Voilà. Tu es parée pour la présentation. Tourne-toi que j'attache tes poignets...
La laisse maintenant...
Oui, oui... ça tiraille un peu quand on n'a pas l'habitude. Celle-ci est un peu lourde, elle est plutôt prévue pour le collier.
Allons esclave, ton Maître doit s'impatienter....


- Enfin la voici. Ma nouvelle esclave.
Approche toi. Oui !
La prise est belle dans ces filets de cuir et de soie. Il me tarde d'en goûter la chair tendre.
C'est bien, Agnès, tu l'as bien parée.
Cela mérite récompense. Tout à l'heure dans mes appartements. Je veux une esclave orientale n'est ce pas. Une fille de harem.
Maintenant mets lui ses bracelets.
Agnès s'est empressée d'obéir, emprisonnant mes poignets et mes chevilles dans ces lourds bracelets de cuir imposés aux esclaves.
- Présente-toi, esclave 
Agnès a appuyé l'ordre d'un coup sec de sa cravache sur mes fesses à peine voilées par la soie rouge de ma petite jupe. Il m'a regardée lever les mains pour détacher mes cheveux mais il m'a arrêtée.
- Non ! Plus tard. Montre ta marque et ton ventre
Tremblante, j'ai alors soulevé ma jupe dévoilant mon intimité gravée du code de mon asservissement.
- Je t'ai bien marquée, esclave. Tu es dorénavant le numéro 35.
Je t'appellerai aussi Laureline. Parfois. Ce sera là une récompense et tu devras m'en remercier.
Il est temps de prendre ton collier.
La laisse, Agnès 
Il a pris la poignée que lui tendait agnès, m'a attirée vers lui. J'ai suivi la traction douloureuse qui étirait mon nez.
- A genou devant ton Maître, esclave 35. Ouvre mon pantalon. Sors délicatement ce que tu dois à présent vénérer et ouvre grand ta bouche d'esclave
Il a appuyé alors sur ma tête et forcé mes lèvres de son membre.
- Agnès ! Le collier. Et attache lui les poignets dans le dos 
Il me dominait totalement. Il me respirait. Mon parfum de femelle préparée auquel se mêlait la peur. Son sexe aussi, transpirant d'une odeur musquée. Je n'étais plus rien, juste une esclave, mais je savais que j'étais l'instrument d'une symphonie odorante.
La fraîcheur du cuir sur mon cou ainsi que le déclic de la petite serrure me firent frémir.
Continue, active toi. Fais jouir ton Maître comme la gentille chienne que tu es devenue
Il a agrippé mes cheveux, imprimant un mouvement de va et vient à ma bouche, simple instrument de son plaisir. Qui grandissait. Il a forcé mes lèvres profondément et parfois le bout de son gland brutalisait le fond de ma gorge provoquant des hauts le coeur.  Enfin, (enfin ?)  il a jailli en moi avec un grondement de tigre.
- Avale tout, esclave. Je te fais présent de ma semence. Et nettoie- moi de ta langue  Cette jouissance d'homme, ce plaisir primitif m'a révulsée et pourtant... il m'a inondée jusqu'au plus profond de moi-même.





 
- A table. Que l'on apporte le repas.
Il m'a entraînée vers la grande table par la laisse, où je l'ai suivi, à genou, manquant trébucher.


 -Toi tu te penches sur la nappe. Agnès, ôte lui sa jupe, qu'elle montre son cul.
Les esclaves de services s'activaient. Puis on a apporté les plats. J'étais là, exposée, à demi nue, plat de résistance ou dessert, simple partie du repas d'un Maître.
L'odeur du cochon de lait rôti m'a fait saliver
Tandis qu'il palpait la servante qui coupait des tranches de viande, il s'est adressé à moi.
- Dis moi, esclave. Que préfères tu ? Perdre ton trésor avec cet esclave ou le donner à ton Maître ? Parle, esclave. Tu en as l'autorisation.
Je tremblais en répondant.
Mon choix n'était pas un choix.
Pourtant, cet homme qui m'avait asservie de par les lois de la CPE était différent des autres hommes que j'avais connus.
Son attitude était celle d'un homme sauvage, barbare. Mais il ne se voilait pas la face. Il vivait pleinement ses privilèges de Maître. Sans hypocrisie. Il était Maître. Et assumait son rôle de Maître.
Il était entier. Pas comme ces gamins que j'avais pu rencontrer autrefois.
Il avait fait de moi une proie sans défense et il voulait me dévorer. Quoi que je fasse, je savais que je serais pour ce prédateur une biche tremblante.
Et puis.... Et puis... j'avais envie de sa main sur moi, j'avais envie de plus que sa main. Je l'avais goûté dans ma bouche et j'avais envie de le goûter autrement. Je rougis en songeant à cela.
Ma voix était tremblante quand je répondis.

- Je vous appartiens, Prince. Faites de moi ce que bon vous semble.
- Mieux que cela, esclave 35. Mieux que cela esclave Laureline.

Il s'était levé et se tenait, debout, derrière moi, me caressant les fesses. Alors je me suis soumise...
- Prenez moi, Maître. Je vous offre ma virginité.
- Et je la prends !

Alors, oui, il m'a prise.
Il a enduit mon ventre, de beurre, de gras de porc, je ne sais pas, puis il s'est glissé en moi. A ma grande honte, mes chairs tendres se sont ouvertes à lui. Il a empoigné mes seins, en a fait jaillir les tétons, les a pincés, puis il a mordu ma nuque. M'emprisonnant de ses mains, de ses mâchoires, il a forcé alors au plus profond de moi.
Et j'ai gémi. Il m'a fait gémir.
D'effroi. Car je venais de comprendre qu'il m'arracherait un jour des cris de plaisirs, des hurlements de jouissance. Je venais de comprendre qu'il avait fait de moi, son esclave consentante.
Puis il m'a laissée, frémissante.  J'aurais voulu qu'il continuât mais je savais qu'il avait pris son plaisir de Maître et que je devrai attendre son bon vouloir pour qu'il daigne enfin accorder la jouissance à l'esclave 35. 

- Aaaah Gentille esclave. Exposez la dans la niche que l'on sache qu'elle a été prise, et bien prise par son Maître.


On m'a amenée devant cette niche en hauteur. Une niche où il devait y avoir eu quelque sculpture. Après m'avoir bâillonnée et aveuglée, on m'a enchaînée là. Mes cuisses, mes bras étaient écartelés. J'étais grande ouverte devant tout le monde et je sentais s'écouler de mon sexe exposé et béant, la semence du Prince. J'essayai de serrer les jambes mais c'était impossible.
Après tout devient confus. Je me souviens des rires, des paroles, des bruits d'un banquet., des gloussements d'esclaves. Je me souviens des douleurs qui crispaient parfois mes muscles. Je me souviens du Prince qui me souhaita bonne nuit en me tapotant le ventre avec quelque chose. Je me souviens du silence soudain, du changement de luminosité au travers du masque de cuir. Puis je dus m'assoupir
Jusqu'à ce que...

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