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~ La Chasse~


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La Chasse



C'est le petit matin. Ils m'ont habillée d'une tenue, ma foi que je trouverais fort seillante en d'autres occasions, avant de me conduire dehors, devant la grande porte du domaine.

Là, le Gauleiter, en tenue de chasse me donne ses dernières instruction. 

- Tu as un couteau pour te défendre. Fais en bon usage.

Ah ah ah ! 

Je te laisse une heure d'avance. La chasse commencera alors et je lacherais les panthères. 

Si tu es toujours vivante, au coucher du soleil, tu seras libre.

Un couteau ça ? Un jouet ridicule. Qu'importe je saurai l'utiliser. 

Pour l'instant, il me faut mettre de la distance. 

Alors je cours, m'éloignant le plus possible du château.

Longtemps...

J'essaie d'aller vers le nord. ce qui me semble être la direction qui mettra le plus possible de distance entre moi et la meute.

Je cours ainsi longtemps. Je me souviens de ce que m'a enseigné mon Maître lors de chasse à courre et je coupe et recoupe ma piste, revenant sur mes traces parfois...

Ah ! De l'eau. Enfin. Il y a déjà quelque temps que j'ai entendu les rugissements des panthères. Au loin. Pour l'instant, je n'entends que le chant des oiseaux et le bruit de ma respiration. Je décide de m'accorder quelques instants de repos...

Et d'apaiser ma soif.


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Le mâle me surprend alors que je me désaltère dans l'eau fraîche du ruisseau.Je hurle de surprise et de peur.
Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah.

Puis de douleur, quand il enfonce ses griffes dans mon dos... et son  vit en moi.
Je n'ai rien pu faire contre lui... Sa force est terrible.

Plus tard, quand il a terminé son affaire, je reste quelques instants prostrée, les reins et le dos en feu... Ma fille, celui là ne voulait que soulager sa libido. Tu as eu de la chance.... Les femelles ne te violeront pas elles !

Alors je m'enfuis, galopant comme une folle, la dague en avant, afin d'écarter les buissons qui entravent ma course. 





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Les heures passent ... Soleil au-delà du zénith....

Je suis fatiguée...

Pas rencontré le mâle de nouveau. mais cette femelle,  je l'ai entendue venir, miaulant d'une manière qui me donne la chair de poule.

Je l'attends, plutôt que d'être surprise... 

Prête, bien campée sur mes jambes, la dague fermement tenue

Utiliser sa force à elle... 

Elle bondit, je me laisse aller en arrière et c'est de tout son poids, qu'elle tombe sur ma dague.

Morte. Je l'ai tuée. 

Se dégager, se relever et se déplacer. Sans cesse. En suivant les ruisseaux...

Fin de l'après-midi. Bientôt le coucher de soleil.... Trotter, courir, marcher... Encore et encore.

Tout à l'heure j'ai tué une autre panthère humaine. 

Je suis en nage, épuisée physiquement et presque moralement...

Peut être vais-je réussir à gagner ma vie sauve ?

Ooooh ! elle sont deux. 

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( Cliquez sur Agnès, pour un gros plan )

Et j'entends un cheval au galop...

( Cliquez sur Agnès, pour un gros plan )

( Cliquez sur le Gauleiter, pour un gros plan )

Qui approche... Le Gauleiter ! Sa monture semble énorme, alors qu'elle fonce vers moi... Je vois ma mort arriver.

Et puis soudain, ce bruit... le Gauleiter bascule du cheval. Ce bruit que je reconnais aussitôt: un fusil à ultrasons. NOS fusils à ultrasons, ces fusils que l'on utilise en Europe, Qui assoment mais ne tuent pas. C'est donc que ... Ouiiiiiiiii !

- Maître ? Oh mon Prince !

- Oh, merci Maître. Merci. Si vous saviez comme je suis heureuse de vous voir.

- Tu es toute maigre ! Et tes cheveux ?

- Ce sont les radiations. Et le Professeur, c'est encore pire.

- Nous allons au château. Toi tu vas à la navette temporelle.

- Quoi ? Après tout ce que j'ai fait ! Vous voulez me mettre sur la touche ? Jamais!  Je vous accompagne. Et d'ailleurs je connais parfaitement le château. Et l'infirmerie.

- Oui, oui. D'accord, tu as raison. Mon esclave Agnès a toujours raison... Bon on peut avancer ? Quand tu auras fini d'argumenter ?


- Comment as-tu fait ? Les esclaves ne savent pas se battrent. Et encore moins se servir d'un couteau. Tu as tué deux de mes panthères chéries. Qui es tu ?

- Je suis ce que je vous ai dit quand vous m'avez torturée. Et je m'entraîne régulièrement. Pour honorer mon Maître quand il me fait l'honneur de me confier une mission.

-- Ton Maître ? C'est l'homme derrière moi ?

- Oui. Le Prince de Berry...

- Ca suffit Agnès. Avancez. Von Junker, Il ne vous sera fait aucun mal. Estimez vous heureux que je sois arrivé. Agnès vous aurait probablement arraché les yeux avant de mourir. Nous récupérons le Professeur et nous repartons. Après avoir éliminé le champ d'interférences.

 

Après une longue marche, nous sommes arrivés au château. Là, tout s'est déroulé très vite. Notre commando a mâitrisé les gardes. La surprise a pleinement joué ainsi que nos fusils à ultrasons. Et l'otage, le Gauleiter, a fait le reste, en demandant à ses hommes de ne pas opposer de résistance. Tandis que notre commando special sécurisait l'infirmerie, emmenait le Professeur Abramovitch sur un brancard, je changeais de vêtements (- Dépêche toi Agnès, ce n'est pas le moment de jouer les coquettes. - Oui mon Maître... ) me chargeais de protéger notre départ en ligotant et bâillonnant les quelques infirmières.

- Katrin, je t'aimais bien. Je t'aurais bien emmenée, mais il n'y a pas assez de place. Et tu serais malheureuse sans tous tes frères et soeurs.

Plus tard, sur le sentier menant à la navette temporelle...

-Avancez Gauleiter.

- Je ne vais pas vous tuer, Von Juncker. Mais je vais tirer là où ça fait très mal. Et j'espère pour vous que vos panthères chéries ne seront pas trop affamées à leur réveil.

-Dépêche-toi Agnès !

- Oui Maître, j'arrive. Me voici Maître.

- Attention aux yeux...

   

 

à suivre...


 
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