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~ La Chasse~


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L'interrogatoire



Le Professeur est sorti du coma et il a parlé. Il a raconté ce que nous faisions ici, d'où nous venions. Et ces révélations ont mis le domaine du Gauleiter en ébullitions. La sécurité veut connaître la vérité et bien sur, comme je suis à peu près d'aplomb, c'est à moi qu'elle va poser les questions...
Au matin, ils m'emmennent dans une petite salle sinistre, où je suis enchaînée nue, bâillonnée, aveuglée, assise sur une petite chaise munie de deux godes qui me défoncent et l'anus et le vagin.
Je reste ainsi, seule, empalée, tremblante pendant ce qui me semble des heures. Mais le pire était à venir.

Enfin ils viennent. Oui enfin ! Car je n'en puis plus: mes muscles sont tétanisés par l'affreuse position dans laquelle je suis restée enchaînée... toute la journée.
-Allez, debout esclave. Tu as suffisament paressé.
Paressé ? Je ne peux guère protester, avec cette boule enfoncée dans la bouche et je n'en ai pas le temps. Ils me soulèvent du pal par une laisse accrochée au collier de cuir.  Je hurle dans le bâillon quand les godes s'arrachent de mes entrailles. Puis ils me tirent vers une baignoire, me basculent au-dessus...
- oh non ! Pitié, je bafouille...

- Ce soir, tu n'as pas à parler. D'ailleurs nous n'enlèverons pas le bâillon. Demain tu parleras. Ce soir tu es là pour souffrir, pour être torturée. Pour connaître la soufrance... Allons y. Et écarte les cuisses.
Et il plonge mon torse, ma tête dans la baignoire, poussant mes poignets menottés vers l'avant.
La douleur dans mes épaules me fait hurler... dans l'eau. Et j'avale...
J'essaie de me débattre, en vain....

- Aaaaaaaaaaargblblbl...
Je crie ma souffrance quand il s'enfonce dans mon ventre béant et entreprend de me violer ainsi alors que je me noie.
Puis il me ressort de l'eau glauque... Je m'étouffe, je crache, je m'étrangle... et cela recommence. Jusqu'à ce qu'il est fait sa petite affaire.

Il a recommencé plusieurs fois de suite. A chaque fois il prenait plus de temps à venir et à chaque fois je buvais encore plus, violée et prise dans l'étau d'une terreur sans nom. Jusqu'à ce qu'ils en aient assez et me précipite totue entière dans la baignoire.
- Rentre là-dedans maintenant.Tu vas y rester toute la nuit. Et demain, après la torture, tu parleras. Tu auras la permission de parler, de nous dire la vérité.

Je ne les entends pas sortir de la salle de torture. Entravée et menottée comme je suis, je me débats, je me tortille, terrorisée, pour sortir la tête hors de l'eau et pouvoir respirer ...
Enfin !




Je n'ai pas dormi cette nuit là.  Le froid, la peur, la morsure des bracelets d'acier se sont chargés de m'en empêcher. A part, peut-être de vagues périodes d'engourdissement nauséux où je tombais dans une somnolence cauchemardesque. Et le matin est arrivé. Eux aussi. Ils me sortent de la baignoire pour me trainer vers une sorte de chaise. Une chaise ? Oui.... Une chaise électrique, ça ne trompe pas. Les nombreux câbles électriques qui y arrivent, le gros interrupteur, le générateur, tout cela ne laisse aucun doute.

D'ailleurs, ils ne se privent pas de m'en expliquer le fonctionnement, alors qu'ils m'asseoient sur le plug électrique, qu'ils m'attachent les poignets et les chevilles, qu'ils mettent en place le casque à électrodes avant d'enfoncer l'électrode vaginale.

- Tu vois ? Ca aussi, c'est une électrode.

- Ach... un petit essai maintenant....
- Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah

(voir une petite animation )

- Réveille la....

- Aux choses sérieuses maintenant....

- Augmente le voltage.

Six fois, ils ont allumé la chaise. En m'arrosant entre chaque torture.

- Arrête, maintenant. Elle va parler


anim

(voir une petite animation )

- Tu parles ? Ou nous recommençons

Bien sur que j'ai parlé. J'ai tout dit, tout raconté: l'Europe du 22ème siècle, l'anomalie temporelle, notre arrivée avec le Professeur...

- Cela ressemble à une fable, mais je pense que tu as dit la vérité. Le juif, le Professeur a dit la même chose. Nous allons le faire travailler pour nous, pusiqu'il semble compétent. Quant à toi... tu distraieras notre Gauleiter...




 

à suivre...


 
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