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~ Captive au Sous-Sol ~


Le Dressage


Jours après jours, Il me dressa.

Ou plus exactement, avant chaque toilette, avant chaque repas.

Celà commençait toujours par une brève parole: leçon numéro 1 (ou 2 ou 3... par la suite)

Au tout début d'une nouvelle leçon, j'étais totalement harnachée: ceinture de chastetée, bâillon, la laisse accrochée.

Il tapotait une partie de mon corps et je devais trouver La Position à prendre.

Je fus longue à apprendre la première et la seconde position. A comprendre ce qu'Il voulait de moi.

Par exemple, qu'il fallait que je me présente cuisses écartées et mains sur la tête.

Quand, enfin, Il estimait que j'avais bien appris la position, Il enlevait la ceinture et le bâillon et l'ordre claquait : position 2.

Je me souviens encore de cette première fois. Il m'avait sortie du sac et au contraire des autres fois, Il m'avait déliée complètement avant de m'entraîner vers l'endroit où Il prenait les photos, vers l'endroit où Il me dressait.

J'avais très envie mais je savais que je n'avais pas le droit de faire mes besoins avant qu'Il ne m'en donne la permission.

" Position 1" ordonna-t-il.

J'obéis et j'écartai les cuisses, les mains croisées dans le dos.

" Position 2 "

Je levai les bras et croisai mes mains au-dessus de ma tête.

Je frissonnai un peu, à peine vêtue de mes bas, des bracelets de cuir, du collier et du masque.

Il prit des photos et s'approcha de moi.

"Examen" dit-il.

Il ouvrit ma bouche ( facilement: porter le bâillon en permanence amollissait les muscles de mes mâchoires ) et Il examina mes dents... comme s'il examinait une esclave.

Sa main se glissa entre mes cuisses ouvertes, s'insinua dans mon sexe, en écarta les lèvres. Je regimbai un peu, fit un écart.

"Position 2" ordonna-t-il de nouveau.

Je repris la position et le souffle court, une étrange chaleur au ventre, je le laissai m'examiner, me toucher intimement, me palper la poitrine, caresser mes têtons, les faire se dresser.

"Leçon apprise, récompense bleue"

Ce jour-là, après la toilette et le repas, je fus récompensée.

Quand l'effet du somnifère se fut dissipé, je me réveillai non pas dans le sac, mais sous ce qui devait être une bâche, un oreiller sous la tête, les mains attachées devant et les cuisses écartées.

Je compris plus tard qu'Il avait changé également la couleur de mes bas. De blanche, j'étais devenue bleue.


Les jours succédaient aux jours. Les positions aux positions.

Quand j'eus appris parfaitement les positions debout, Il me dressa en position agnenouillée. Toujours avec ces petites tapes qu'il portait avec sa cravache.

"Position 3"

J'appris ainsi à m'agenouiller devant mon Maître, mains derrière le dos.

Puis mains pendantes sur le côté.

Je devins rose.

Et après le repas, des spaghettis bolognaises ce soir là (je supposais que c'était le soir), je fus récompensée: je pus passer une journée en dehors du sac.

Il me fallait maintenant apprendre la position 4: à genou, les mains posées sur les cuisses, paumes dirigées vers le haut.


" Position 6 "

Je crois que j'apprenais plus vite. Il me semblait que je passais de moins en moins de temps dans le sac.

Rose. Je me demandais quelle serait la prochaine couleur.


Rouge. J'étais devenue rouge !

Ce jour là, j'avais bien travaillé. Je crois qu'Il pouvait être satisfait de moi. J'avais les mains libres, je n'étais pas bouché et j'avais terminé par la position 8. Je restais ainsi, allongée sur le dos, les mains en offrande, les cuisses largement ouvertes, mon minou encore tout béant du gode qui l'avait dilaté une journée entière. Mon derrière aussi.

J'entendais l'appareil photo qui clic-claquait, le moteur qui miaulait à chaque rafale. Et puis j'eus envie. Mon ventre prit feu soudainement et je commençai à me toucher. Doucement tout d'abord puis plus profondément.

L'appareil photo s'était tu. Je sentais l'orgasme venir, m'embraser peu à peu. Je crus que j'allais mourir. Je me suis entendue crier de plaisir, puis sangloter, lorsque je roulais sur le côté, tremblante, le ventre toujours agité de spasmes incontrôlables.

Quelque chose tomba sur ma cuisse, des gouttes tièdes. Il se masturbait !

Un éclair de compréhension se fit en moi. Il me désirait. Il me voulait. Mais pendant tout ce temps passé au cachot, à apprendre, il ne m'avait jamais forcée. Tout ce j'avais appris, je l'avais fait volontairement sous sa tutelle rigoureuse certes, mais jamais brutale.

Et je pris ma décision aussitôt en me prosternant devant lui dans la position 7. Ma main rencontra son pied. Il était nu.

Je tremblais, je n'osais pas parler sans autorisation. Mais encore une fois, Il comprit mon désarroi.

" Tu peux parler si tu le désires"

C'était une des plus longues phrases qu'Il n'avait jamais prononcées. J'hésitais encore puis je me lançai.

- Voulez vous me prendre, Monsieur ?

- Ce n'est pas exactement ce que je voudrais entendre.

Je cherchai dans ma tête, me rappellai les livres qu'il m'avait lus.

- Voulez vous me prendre... Maître ?

- C'est mieux. Mais s'il y a un Maître ...

Mon esprit tournait à grande vitesse. J'avais l'impression que ces mois de dressage portaient enfin leurs fruits, que tout s'éclairait en moi.

- Je... Voulez-vous de moi comme esclave ? Maître ? Puis-je vous implorer de m'accepter comme esclave ? Maître.

- J'accepte, Anne. Je consens à te prendre pour esclave.

-... Maître. Merci Maître. Votre humble esclave peut-elle encore parler ? Maître.

Ces deux mots, Maître et esclave, emplissaient ma bouche. Comme l'avait fait le bâillon. Mais c'était comme du miel. Et à cet instant je crois que je les aurais répétés cent fois. S'Il m'en avait donné la permission.

Cela plaisait à Maître aussi. Sous mes doigts, son membre était bien droit, bien dur.

- Parle esclave.

- Cet esclave peut-elle demander à son Maître qu'il la... prenne ? Comme la simple esclave qu'elle est.

- J'en ai bien l'intention. Cela fait très longtemps que j'attends ce moment. Mais il reste une leçon. La leçon 10, celle de la position d'utilisation de l'esclave par son Maître. Je vais t'expliquer. Mais d'abord, je vais te rendre la vue. Il est temps que tu découvres ton Maître. Une seconde, que j'éteigne les projecteurs.

Il enleva le masque et la lumière m'aveugla. Je fermai les yeux pour les entrouvrir peu à peu.

Je découvris le visage de mon Maître: Il était... beau. J'en aurais presque pleuré.

La position 10 est merveilleusement dégradante. L'esclave offre ainsi son derrière et son minou au regard du Maître. Le Maître peut toucher, palper, vérifier l'humidité de l'esclave. Et la prendre là où il veut.

Il me l'expliqua et je me mis en position.

Ce premier soir de mon esclavage, Maître me prit normalement. Je frissonnai quand il plaça Ses mains sur le haut de mes cuisses. Son membre toqua à ma porte, déjà grande ouverte.

Et s'enfonça en moi sans difficulté aucune.



à suivre...

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