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~ Captive au Sous-Sol ~


L'Enlèvement


Il m'a enlevée la nuit de la Saint Sylvestre, le jour de mes dix-huit ans puisque je suis née le premier janvier 1980.

Je passais ce réveillon avec des potes et des copines de fac dans une boite vieillote située dans l'ancien quartier industriel de la ville. C'était une boite un peu louche (une boite de striptease habituellement) mais ce soir là ils passaient de la bonne musique. Nous avions beaucoup dansé. Beaucoup picolé aussi. J'avais un petit coup de barre et la tête me tournait: trop de vodka orange et aussi le pétard que nous avions fumé (le premier pour moi!) Et puis aussi j'avais mal aux pieds. J'avais décidé "d'emprunter" des hauts talons à ma mère (j'aime bien mes jambes sur des hauts talons, ça excite les garçons surtout avec les Dim Up que j'avais empruntés aussi et la robe rouge de soie dont j'avais décousu la doublure)

Je sortis de la boite pour respirer un peu d'air frais, pour me délasser. Il faisait froid. Une petite pluie insistante tombait. Je pris une cigarette dans ma pochette, l'allumai.

Le froid me dégrisa et je repensai à Caroline, une amie plus agée en dernière année de maîtrise.

Elle m'avait entraînée sur la scène, laissant les garçons à leurs concours idiots, leurs girafes et leurs mètres de tequilla, et nous avions dansé ensemble sous les projecteurs et sous les regards des autres... J'avais eu un peu honte de m'exhiber ainsi mais l'alcool aidant, je m'étais laissée aller dans les bras de Caroline.

Ses frôlements, ses caresses précises m'avaient troublée.

Etais-je lesbienne ?

J'étais seule dehors. Le videur m'avait draguée puis il était rentré pour s'occuper d'un problème. Une rafale de vent me fit frissonner dans ma petite robe de soie. Je tirai une dernière bouffée sur ma cigarette et me retournai pour rentrer au chaud...

Quelqu'un m'agrippa soudain par la poitrine, me tira en arrière, écrasa quelque chose d'humide sur mon nez et ma bouche.

Une odeur douceâtre, entêtante envahit mon esprit. Je me débattais, mollement, perdant peu à peu connaissance. Curieusement je revois encore mon boa et ma pochette rouge laissés là, sur le sol et ma cigarette qui semblait tomber sans fin traçant dans la nuit froide une trainée incandescente.

Ce sont mes derniers souvenirs de cette nuit de la Saint Sylvestre, de cette nuit du premier janvier 1998, cette nuit de mes dix-huit ans, ma denière nuit de liberté.


Je ne sus que beaucoup plus tard ce qui s'était passé quand Maître m'expliqua laconiquement:

"Je t'ai trainée jusqu'à la camionette.

 

   
   
...J'ai enlevé ta robe...
     
   
...Je t'ai bâillonnée et attachée avec du gros scotch.
 
   

Et je t'ai emmenée chez moi en conduisant normalement pour ne pas me faire repérer "


     
 
   
   
 
     

" En bas, dans ce sous-sol caché, je t'ai déshabillée complètement"

"Tu t'es réveillé à un moment. Je t'ai endormie de nouveau "


Quand je demandai à Maître pourquoi il m'avait tondue, il répondit que c'était pour des questions d'hygiène "Tes cheveux longs auraient mis trop de temps à sécher dans le sac de plastique et tu aurais attrappé des mycoses."

Maître n'en a pas dit plus. Ce qu'il avait fait ensuite je l'ai découvert par moi-même...Après.

 
 
 
 


Après...

Je vais essayer de décrire les sensations de ces premiers temps de ma captivité. D'écrire mes peurs, l'ignorance totale de ce qui m'arrivait et de ce qui se passait autour de moi, de ce que "Il" me faisait. Je pensais que j'avais été enlevé par un simple kidnappeur, pour une rançon, pour me tuer, me violer.

J'ai beaucoup de mal à oublier ce que j'ai appris et fait depuis. Et donc de rendre compte de ce qui était une totale découverte pour moi (comme le godemiché par exemple ou de s'agenouiller devant le Maître). Pendant cette période, pendant mon dressage, je me souviens surtout du noir dans lequel j'étais plongée en permanence et du silence de mon cachot à peine troublé par le bruit de l'air soufflé par les appareils de chauffage. Car je n'ai jamais eu froid. Même nue comme je l'étais. Je n'ai jamais souffert physiquement d'ailleurs. Sauf lorsqu'il me punissait pour une faute que j'avais commise. Mais on ne peut parler de soufrance quand la punition est juste. Il y avait aussi ce magnétophone qui chassait le silence total pour quelques temps: une demi-heure, une heure peut-être, je ne sais pas. Il lisait (c'était probablement Maître qui avait enregistré sa voix) des romans, châpitre par châpitre avec une voix déformée par la mauvaise qualité du haut-parleur et par le plastique qui m'enveloppait des pieds à la tête. Des histoires d'esclaves, de captives. Comme celles qui se passent sur la planète Gor. Ou l'histoire de cette femme qui s'appellent O. Ou cette histoire du top-model enlevée.

J'ignore le temps que j'ai passé dans le cachot, le temps qu'a pris mon dressage. Je sais simplement que lorsqu'enfin j'ai imploré Maître de me prendre pour esclave, qu'il a accepté, mes cheveux avaient déjà bien repoussé.

J'ai de la difficulté aussi à parler de Maître comme d'un ravisseur ordinaire. Ravisseur... Oui Maître m'a ravit, dans tous les sens du terme. Mais dans les premiers temps je ne savais pas qui il était. Et c'est vrai que pour moi, au début, je pensais qu'un fou, qu'un malade, m'avait enlevé. Et qu'à cette période, il était un quelconque pervers. Aussi pardonnez mes erreurs d'écriture. Il est le kidnappeur, le ravisseur dans les premiers temps. Mais il fut aussi mon Maître. Mon âme, l'amour que je porte toujours à Maître, peuvent trahir mon écriture et corriger inconsciemment mes souvenirs.

Mais j'arrête la digression et je vais laisser parler mes souvenirs...

Après...

Je me réveillai en sursaut comme au sortir d'un cauchemar et dans un grand bruit de plastique froissé.

J'avais chaud, j'étais trempée de sueur, j'avais envie, très envie d'aller aux toilettes et je voulais repousser la couette qui m'enfouissait. Il y avait aussi le rasoir électrique de mon père qui vibrait à côté dans la salle de bain.

Ce furent mes premières sensations à mon réveil, bientôt suivies par un flôt d'autres qui se bousculaient dans mon esprit. Tous mes sens envoyaient des messages à mon cerveau embrumé par... j'avais été droguée !

Je ne pouvais pas enlever la couette qui n'en était pas une car j'étais attachée. Le rasoir électrique était enfoncé dans mon minou et ce n'était pas un rasoir électrique bien sur. Et ça appuyait sur ma vessie. J'avais envie de faire caca mais ce n'était pas un caca qui poussait dans mon derrière, dilatant mon anus. Ma taille était enserrée par une... ceinture qui semblait se poursuivre entre mes cuisses et remonter entre mes deux fesses. Pas un string, c'était dur. Quelque chose aussi, écartait mes mâchoires, emplissait ma bouche, repoussait ma langue. J'avais quelque chose sur le visage qui m'empêchait de voir. Raconter mon réveil semble confus mais il me semble que je découvris toutes ces choses en quelques secondes. Je ne réalisais pas encore ce qui m'était arrivé. Pas vraiment. Pas encore.

Mes mains touchaient mes cuisses. J'avais du tissu sur les mains, des gants. En résille ou en dentelle. Mes jambes serrées l'une contre l'autre, étaient également habillées: des bas. J'en ressentais la douceur et la contrainte de l'élastique en haut de mes cuisses.

Et sur le plastique dans laquelle j'étais emballée !

J'essayais de bouger, de me redresser, de me retourner...

Je retombais sur quelque chose qui grinça en oscillant... un sommier métallique. Je tâtonnai de mes doigts gantés à travers le plastique. Oui un sommier aux mailles très larges.

Du plastique ! J'allais mourir étouffée !

Je mis à appeler à l'aide, à crier, à hurler. Quelqu'un grogna dans mes oreilles. Quelqu'un ? Je réalisai que c'était moi qui faisait ces bruits de bête prise avec ma bouche dilatée par ce que j'avais dedans.

Je me mis à sangloter, à renifler.

Puis un filet d'air glissa sur la peau de mon crâne. Le sac n'était donc pas étanche. Je repris un semblant d'espoir et toujours reniflant, je me tortillai pour essayer de placer mon nez près de l'ouverture...

La peau de mon crâne ? Je réalisai soudain que je n'avais plus de cheveux. Que j'avais été tondue.

Je me remis à pleurer doucement.

Le rasoir vibrait toujours. Ce n'était pas un rasoir et je me souvins de ce truc que des garçons avaient apporté une fois en cours. Comment avaient-ils appelé ça ? Qu'importe. C'était gros, c'était dans mon minou et ça le dilatait de manière presque douloureuse. Et ça vibrait. Mon ventre flottait sur une sorte d'excitation, un peu comme quand je montais sur le vélo de course de mon père. Avec sa selle si étroite. Quant à ce que j'avais dans le derrière... Je tentais de le faire sortir mais je ne réussis qu'à lâcher un pet qui gargouilla en sortant et empuantit l'air du sac.

Je recommençai à m'agiter, à essayer de me retourner mais le sac devait être attaché au lit car il résista à mes efforts.

Pas moi. Car épuisée, je tombai dans un sommeil commateux.


Un bruit de fermeture éclair et le froissement du plastique me tira de mon demi-évanouissement.

Sans brûtalité mais fermement, Maître me sortit du sac et me retourna sur le ventre. Il glissa quelque chose autour de mon cou ( un collier ? ) et m'attacha les poignets. La situation était horrible: j'étais aveugle, bâillonnée, les bras immobilisés dans le dos, à la merci de ce que je pensais être un kidnappeur.

Il mit mes pieds dans des chaussures, des sandales et me fit assoir sur le lit. Je gémis quand tout ce que j'avais d'enfoncée dans mes trous pénétra plus profondément encore. Cela ne dura pas. Un cliquetis métallique sous mon menton puis une traction sur le collier me mirent debout et je dus suivre la laisse et... mon ravisseur...

...les jambes flageolantes, écartées, trébuchant sur les sandales à hauts talons.

Il dut accrocher la laisse en hauteur puis il me laissa là, debout et nue, pour préparer je ne savais quoi.

J'attendais en tremblant. J'attendais la suite. En serrant les jambes car l'envie était devenue encore plus pressante. Et les "trucs" que j'avais dans mon derrière et dans mon minou ne faisaient qu'empirer les choses.

J'attendais.

Puis il y eut un gros "pouf" et l'obscurité de mon masque s'éclaircit un peu. Il avait allumé des projecteurs et j'en ressentis la chaleur sur ma peau nue.

"Leçon numéro 1" dit-il. C'était la voix de mon ravisseur, de mon bourreau, Sa voix. La première fois que je l'entendais. Il ne prononça pas une autre parole. Puis il tapota l'intérieur de mes cuisses. Je sautillais pour échapper à ce qui était plus gênant que douloureux. Il arrêta soudain. Leçon numéro 1 ? Que voulait-Il dire ?

Puis il commença à me photographier. Un appareil à moteur comme dans les séries télévisées. Je ne le voyais pas mais je le devinais tournant autour de moi... Devant, derrière, entre mes cuisses, photographiant ce qui me contraignait le ventre et la taille.


Je sentis ses mains près de moi, sur moi, sur la ceinture. Une contrainte disparut et je sentis la chose qui déformait mon minou, glisser, sortir un peu... Je poussai un petit cri.

Puis il me fit tourner, me pencher en avant, écarter les cuisses à la limite de la douleur.

Je n'en pouvais plus. Soudain ma vessie se relâcha et je me vidai devant lui, faisant pipi sous moi, m'aspergeant les pieds, les jambes et les cuisses. Je l'entendis jurer.

Pas longtemps. Car Il détacha la laisse et me jetta à genou sur le sol. "Faute" cria-t-Il en me forçant à me pencher, en appuyant sur ma tête jusqu'à ce qu'elle baigne dans la flaque de pipi. Je grognais, ça sentait le pipi, mon pipi et je tentais de relever la tête, d'échapper à Sa main de fer qui me maintenait le nez dans mon pipi.

"Faute égale punition" cria-t-il encore en abattant je ne sais quoi sur mes fesses.

La morsure de la cravache ( ? ) me fit hurler.

"Deux" fit-il et la cravache retomba.

"Trois"... De nouveau je criai...

"Quatre" Je criai encore et encore. Dans le bâillon.

Puis Il arrêta.

"Faute punie, faute à moitié pardonnée" énonça-t-Il doctement tout en caressant doucement ma tête rasée et harnachée de cuir.


Il me releva et je sentis la laisse se tendre. De nouveau je la suivis, je le suivis. Quelques pas seulement jusqu'à ce qu'Il me stoppe. Pendant quelques instants il ne fut plus là et j'attendis, debout, sanglotant et reniflant, les fesses en feu.

Ses mains sur la ceinture, sur ma taille, me firent sursauter et j'entendis un clic. Le truc que j'avais en moi commença à glisser, à sortir. Doucement. Je crus que cela allait me retourner les entrailles, comme on retourne un gant. Je me mis à geindre tandis qu'il me semblait que cela ne finirait jamais. Il me maintenait d'une main ferme posée sur mon bas ventre et continuait à en retirer des mètres et des mètres. Enfin, dans un bruit humide et flasque, le truc jaillit hors de moi et je poussai un cri.

Je tremblais sur mes jambes tandis qu'il détachait mes mains pour les cadenasser de nouveau sur le devant et me pousser vers un mur sur lequel Il me fit m'appuyer. Il fit quelque chose à mes jambes car bientôt elles furent écartelées presque à la limite de la douleur et sans que je puisse les refermer. Puis il commença d'ôter ce que j'avais dans mon anus. Si le truc de devant avait peiné à sortir, celui qui me bouchait le derrière fut pire.

Cela bloquait. Maître finit par tirer un coup sec et cela m'arracha un hurlement étouffé par le bâillon.

Il m'obligea ensuite à me retourner: je peinai avec la barre qui écartait mes jambes. Mais Il m'aida et me fit asseoir sur quelque chose de creux, de froid avant de d'attacher mes poignets en l'air, au-dessus de ma tête. Une cuvette de WC. J'étais assise sur un WC... Je l'entendis allumer une cigarette. Il était là, il attendait...

Que je fasse mes besoins. Devant lui... Mes oreilles, mes joues s'empourprèrent et à ma grande honte je ne pus me retenir... Tout partit d'un seul coup.

Il ne dit rien et se contenta de m'essuyer. Comme une impotente. Comme on nettoie un animal.

C'était...

dégoutant, dégradant.


Puis il me bascula, en me retenant, dans ce qui devait être une baignoire et me laissa ainsi.

J'avais les jambes toujours écartelées par la barre, mes poignets étaient encore une fois attachés au dessus de ma tête mais l'eau chaude me détendit. Il me laissa tremper... longtemps.

Avant de me redresser et de me frotter longuement mais doucement avec ce qui devait être une éponge. Je sentais l'odeur du shampoing douche, je frissonnai, j'essayai d'échapper à ces attouchements qui n'oubliaient aucune partie de mon corps.

Il me sécha ensuite avec un grande serviette avant de me pousser vers un fauteuil où il m'attacha.

Puis il ôta le bâillon. Ma bouche se mit à trembler, je n'arrivais pas à la refermer. Je voulus parler, supplier mais il tordit un de mes bouts de seins. J'insistai, il tordit l'autre. "Tais-toi" J'obéis.

Soudain l'odeur m'affola. Une odeur de pizza chaude. Je me rendis compte que je mourrais de faim. L'odeur se rapprocha de moi, emplit mes narines. Je me tortillais dans mes liens et je happais le morceau de pizza qu'Il me tendait.

J'ai tout dévoré, goûlument. Comme j'ai englouti l'eau qu'Il me fit boire.

Après...

Quand j'ai repris connaissance, j'étais de nouveau empaquetée, bâillonnée, ligotée et bouchée.

Avec les seuls vibrateurs comme compagnons.

Il m'avait droguée. Comme Il le ferai tous les jours après chaque leçon, après chaque toilette, après chaque repas.



à suivre...

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