fleche

 


 

~ Sainte Agnès ~

Hagiographie ou autobiographie ?


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La robe d'acier


 

- Pratique ce fauteuil roulant. Ca les ouvre bien.

D'ailleurs autant profiter de ces trous bien ouverts. Ah ah ah !

- Je finis de placer les cadenas et c'est bon.

- Ne ferme pas le devant de la jupe !

- Bien sur, allez hop je retourne la bête.

 

 

 

 

- On va la réveiller d'abord. Je veux qu'elle se tortille quand je vais la violer.

Oh oui, ça me réveille! Et durement. Le décharge électrique me tire instantanément de mon coma.

Mais je réalise mal ce qui se passe à part le fait qu'il y a un bonhomme sur moi que je distingue mal. Mes yeux ? Non. Je porte une sorte de casque en plexiglas.

Un truc est enfoncé dans ma bouche... et un truc est enfoncé dans mon ventre. Le salopard est en train de me violer ! Et l'autre suit. L'assemblage métallique qui m'immobile complètement me blesse partout. C'est dur, anguleux et ça déboite presque mes épaules.

ils ont terminé leur petite affaire, ils me tirent par les pieds et m'installent dans une sorte de caisson. La robe (appelons la comme cela ) prend sa place, et moi avec, sur une structure métallique où elle est boulonnée. Le bâillon gode est remplacé par un autre, avec une vessie respiratoire tandis que le Andreas place des choses entre mes cuisses qui viennent effleurer mon vagin et mon anus.

- On fait un essai des godes ?

- Oui vas y Gert.

 

Là je sursaute quand les trucs commencent à me pistonner le ventre et les reins.

- C'est bon. Je termine de mettre les piques et je ferme la jupe. Mets y le programme 4: 120 coups par minute pendant 10 minute et 10 coups aléatoires pendant 20 minutes

- A plus. Tu restes là jusqu'à ce soir.

 

Jusqu'à ce soir ? J'avoue que cela ne me préoccupe pas beaucoup pour l'instant car j'ignore tout de l'heure qu'il est. En réalité, je vais passer 10 heures là-dedans, mais je ne le sais pas encore.

Ce qui me soucie, c'est le contrôle respiratoire qui est réglé très serré: l'air passe difficilement dans un sens comme dans l'autre. D'autant plus qu'ils ont serré au maximum l'anneau qui perce mon nez, pinçant ainsi mes narines.

 

Les godes ont ralenti leur cadence maintenant. C'est peut-être pire car ils me surprennent à chaque fois et mes pieds vont se jetter involontairement sur les piques. Ce n'est pas très douloureux, mais en tout cas fort désagréable. Un bruit ? C'est quoi ? Oh non... de l'eau. Non la solution de currare !

Et le niveau monte...

monte...

 

monte encore.

Juste avant qu'il ne dépasse ma tête, j'entend:

- N'oublie pas, le sac respiratoire ne flotte que s'il est rempli d'air... Salut ma poule.

Je m'en aperçois rapidement et manque m'étouffer en aspirant une bolée du liquide vert.

Alors je souffle, je souffle désespéremment, jusqu'à ce que le sac flotte de nouveau.

 

Et c'est ainsi que vont passer les plus longues heures de ma vie.


 

à suivre...

 
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