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Chapitre 2 : Hélène
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Premier jour

Hélène pense que c'est le matin quand on vient la sortir de la cage. Elle essaie de supplier quand on ôte le gode qui la bâillonne mais il  reste l'anneau qui force sa bouche béante et ses suppliques ne sont pas écoutées. On la traîne, on l'accroche les bras en l'air. On la lave au jet d'eau. Hélène pousse de petits cris, déformés par les crampes qui paralysent sa bouche quand le jet d'eau froide s'attarde sur ses parties intimes.

On la frotte durement avec un balai-brosse (ce qu'elle suppose être un balai brosse), un balai lave-pont,

Elle crie encore quand cela malmène ses seins,  son ventre.


Puis... on la fouette. Méthodiquement. Partout. Surtout là où la peau est si tendre, si douce.

Ce jour là est le premier jour. Et ce qui lui arrive ce premier jour ne se reproduira évidemmment pas.

Hélène est attachée sur... quelque chose qui l'immobilise totalement. Avec des courroies. Quelque chose qui peut l'immobiliser dans toutes sortes de positions.

On a enlevé le bâillon-anneau pour le remplacer par un écarteur.

Hélène est là sans défense, écartelée, offerte, quand elle entend le ronronnement: celui d'une tondeuse.

Qui fait son oeuvre, qui saccage ses cheveux.


La première piqûre la surprend. Elle gémit. Peu à peu ses mâchoires s'engourdissent, semblent être une part autre d'elle-même.

Hélène entend les grincements de l'os quand on lui arrache les dents. Toutes les dents. La pince qui saisit les dents tire, tord et cela crisse dans sa tête.

Hélène ne ressent rien quand un crochet perfore sa langue mais elle sait que l'on étire sa langue.

La tension se relâche soudain, un liquide fade coule au fond de sa gorge.

Elle ne sent pas l'odeur de poils brûlés quand on achève de la tondre avec un brûleur à gaz.

Même quand on la viole, là, sur le siège gynécologique, Hélène ne ressent rien. Elle est loin de toute douleur, loin de toute injure faîte à son corps.

Hélène est évanouie.


C'est le froid qui la réveille. Le froid de l'eau, du liquide. Un liquide à l'odeur acidulé. 

Un liquide dans lequel son corps tout entier baigne, un liquide dans lequel on enfonce sa tête.

Hélène est totalement immergée dedans. Elle se rend compte que ses narines et ses oreilles sont obturées et qu'elle ne peut respirer que par le bâillon gonflable qui distend sa bouche.

Un grand bruit métallique fait vibrer le liquide. Hélène perçoit ce bruit qui résonne dans tout son corps. Elle essaye de se redresser, se cogne la tête.

Hélène est enfermée dans une... baignoire, Entièrement sous l'eau... sous le liquide. Ce liquide qui contient la drogue qu'elle va recevoir tout les jours.


Des jours et des nuits

Les journées d' Hélène (si ce sont des journées. Si la fin de la journée correspond à son retour dans la cage) se passeront ainsi dorénavant.

On ne parle pas. On se contente de la sortir du clapier, de l'enchaîner bras en l'air et cuisses écartées.

On la lave au jet. On la brosse vigoureusement.

Puis on la fouette.

Les seuls bruits qu'elle entend alors, sont ses cris de douleur quand le cuir de la cravache déchire sa peau.

Puis on l'enchaîne sur un tonneau (ou un bidon ou... elle ne sait pas) : ventre ou dos en l'air. On la fouette encore et encore.

Des godes forcent ses trous. Ils sont gonflables et dilatent sa bouche, son ventre, son anus.

Plusieurs fois dans la journée (?)  on enlève un des godes et on viole le trou béant ainsi libéré.

Hélène gémit, grogne quand la brute force son corps exposé et sans défense.


Quand on la met sur le ventre, on enfonce quelque chose dans son anus et on l'attache à sa muselière. Cela tire sa tête en arrière et redresse ses fesses.

Hélène entend des hommes rire, s'esclaffer de leurs plaisanteries obscènes

Parfois ils sont plusieurs à violer Hélène. 

Mais elle s'en moque car elle attend. 

Elle attend la récompense: la drogue ignoble qui lui manque de plus en plus au fur et à mesure que la journée avance, que ses muscles se nouent de crampe, que les viols succèdent aux viols

Plus tard, beaucoup plus tard, à la fin d'une éternité, Hélène reçoit enfin sa dose de drogue.

Cette drogue qui ravage son esprit mais qui la rend presque heureuse, la drogue qui lui permet de supporter la la claustration dans le clapier, le fouet,  les viols à répétition et les vibrations incessantes du godemiché.

Cette drogue qu'elle reçoit de son bourreau avec une telle gratitude qu'elle aimerait pouvoir le remercier.

Mais il ramène Hélène dans le clapier...

... la repousse du pied avant de fermer et cadenasser la grille.

Sans un mot.

Enchaînée, tassée entre les parois si proches, Hélène s'effondre alors dans un sommeil de plomb.

 

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... à suivre ...