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~ COLONIA DIGNIDAD ~ 


 

 

L'ASSERVISSEMENT D'HELEN

Ma guérison fut longue. Les médecins se relayaient auprès de moi. Même avec les connaissances médicales du 22ème siècle, les effets de la drogue que j'avais prise à Colonia furent longs à disparaître. Les ravages psychologiques le furent tout autant. Mais je ne m'ennuyais pas. Le Prince me visitait plusieurs fois par semaine. Nous parlions de choses et d'autres. Sans plus. Je ne supportais pas la main d'un homme sur mon corps. Il le savait et ne s'imposait pas. Je lui en savais gré. L'épouse-esclave du Prince venait aussi me rendre visite. Nos relations étaient plus tendues, amitié et jalousie se combattant. D'autant plus qu'elle portait l'héritier du Prince et que celui ci ne la touchait plus, peur d'homme devant la femme enceinte. J'étais pour Laureline une rivale. Mais peu à peu les choses s'améliorèrent. Je le crois. Elle comprit ce que j'étais pour le Prince, une passade, une fille qu'il avait prise, sans plus. Et puis il y avait Agnès. Sa prévenance, ses attentions avaient transformé les sentiments que j'éprouvais pour elle. Nous étions devenues amantes. Je m'étonnais moi-même. Moi si prude auparavant, j'éprouvais une attirance saphique pour elle.

Ses caresses m'affolaient et je jouissais sous les effleurements de ses doigts, sous ses douces morsures, sous les pénétrations de sa langue tendre. Elle m'apprit beaucoup sur l'art amoureux et je crois que j'était bonne élève.

Mais aussi elle m'expliqua tout sur cette société future: le système politique de l'Europe et la servitude volontaire. Mes doigts lisaient le marquage qu'elle portait sur son pubis, je caressai son visage, m'attardait sur l'anneau qui perçait son nez: j'étais fascinée et effrayée à la fois. Elle m'apprit les usages du temps, comment une femme devait s'apprêter suivant son statut de citoyenne, d'esclave de plaisir ou d'esclave travailleuse. Je retins de tout cela une chose : mis à part les esclaves travailleuses qui allaient simplement vêtues d'un pagne très court, les autres femmes devaient paraître. Leur corps devait être magnifié, sublimé dans une profusion de dentelles, de voiles, de satin et de cuir. Et toujours très dénudé. Même les citoyennes nôbles s'affichaient dans des tenues que je n'aurais même pas osé porter dans l'intimité amoureuse. Au 20ème siècle. Porter une culotte, un string était considéré comme grossier. Les hommes eux-même ne portaient rien sous leur pantalon. J'avais donc pris l'habitude d'aller le ventre nu sous une micro-jupe.
Agnès me parla du Prince, de son caractère (difficile !), de ses plaisirs, de ses attentes. Elle me confia même, en riant, sa vengeance. Pour avoir été transportée comme une marchandise lors de mon sauvetage. Elle était machiavélique. Elle avait remplacé les pilules contraceptives par des placebos. Aussi les esclaves de plaisirs s'étaient donc vu engrossées.
Agnès, de par sa fonction, de par les lois de la servitude, gouvernante des esclaves, pouvait interdire l'utilisation d'une femelle. Et elle ne s'en était pas privée: grossesses difficiles, règles douloureuses, "vous êtes trop viril mon Maître, vous blesseriez l'esclave". Le Prince n'avait donc pratiquement pas eu de rapports sexuels depuis mon arrivée au Château. Ce qui expliquait peut-être ses regards appuyés quand il venait dans ma petite chambre. Ses regards qui me déshabillaient, qui me brûlaient.
- Ne craignez vous pas d'être punie s'il découvre tout cela ?
- Oh il sait.Il me connait depuis... chut... trop longtemps. Nous sommes un vieux couple de Maître et esclave. Il me connait comme je le connais. Il ne me punira pas en public mais trouvera quelque chose. Et je trouverai quelque chose pour me venger.
Agnès éclata de rire et plongea entre mes cuisses. J'oubliai tout. Ou presque.Ce soir là je pris ma décision. J'allais demander l'asservissement, je voulais être l'esclave de cet homme, je voulais être sous les ordres de cette femme.

J'en parlai à Agnès le lendemain.

" C'est bien " me répondit-elle. " Et nous allons faire une surprise au Maître. C'est son anniversaire bientôt. Nous t'offrirons comme cadeau à cette occasion. Je m'occupe de la déclaration d'asservissement. N'en parle à personne."

Quelques jours avant l'anniversaire du Prince les documents de servitude volontaire arrivèrent enfin au Château. Agnès me prévint.

- Je te marquerai le soir pour t'offrir le lendemain matin. Tu es toujours décidée ?

J'acquiescai d'un voix un peu tremblante.


La journée avait été longue, très longue. Quand, à la tombée du jour, Agnès vint enfin me chercher pour me conduire à la Salle de Dressage, je respirai de soulagement mais je frissonnais d'appréhension.

Agnès m'avait proposé de m'anesthésier pour le marquage et la pose de l'anneau mais j'avais refusé. Comme j'avais refusé la table gynécologique. Je ne voulais jouir d'aucun privilège et je voulais ressentir totalement l'asservissement volontaire.

Agnès me caressais le visage tout en bouclant les courroies qui allaient m'entraver totalement pendant l'opération d'asservissement.

- Tu es bien sure ? Pas d'anesthésie ?

Je refusai encore une fois mais d'une petite voix.

Alors Agnès bascula le carcan, tendit les chaînes et disparut de ma vue pendant quelques instants. Je me tordais le cou pour l'apercevoir.

- Chut, ma douce. Il faut raser cette toison.

Elle répandit de la mousse sur mon ventre. Je poussai un petit cri de surprise: c'était froid. Elle me caressa les lèvres puis enfonça son pouce dans mon ventre, je sursautai. Puis elle poussa un doigt dans mon anus. Et serra. Agnès me tenait comme avec une pince.

Je me sentis fondre. J'entendais le crissement du rasoir sur mon pubis et puis je m'entendais, moi, qui gémissait doucement.

Les doigts d'Agnès ne restaient pas immobiles. Elle accentuait la pression en moi, tournait ses doigts légèrement, recommençait. Puis elle s'arrêta, me lâcha, m'essuya le ventre avec une grosse éponge humide.

Puis elle me présenta le marqueur avant de m'agripper le ventre de nouveau. Malgré la douceur de ses mains qui me tenait prisonière, malgré sa voix douce qui m'expliquait ce qui allait se passer, j'avais peur. Peur de cet appareil qui rougeoyait doucement, peur de la douleur, peur de m'être trompé. Peur.

- Fais le Agnès. Tout de suite. Avant que je...

Les milles petites aiguilles qui perçaient et brûlaient la peau tendre du mont de Vénus me cabrèrent en arrière. Le bois du carcan craqua et je criai.

Pour me taire aussitôt. Cela n'avait duré que si peu de temps et j'étais maintenant une esclave immatriculée, propriété du Prince Dominique de Lizaigne. Presque. Car il me fallait encore subir la pose de l'anneau.

Je fermai les yeux quand Agnès plaça la pince dans mon nez, je serrai les dents quand j'entendis le petit craquement de ma cloison nasale perforée, et le claquement du ressort de l'anneau qui se refermait et se bloquait ainsi. Je pleurai un peu et je vacillai sur mes jambes quand Agnès m'aida à me redresser. Involontairement je touchai mon nez qui me chatouillait. L'anneau était là symbole de ma servitude nouvelle.

Moi Helen Rosenblum, autrefois journaliste à New-York, j'étais maintenant une simple esclave du Prince, l'esclave Helen, immatriculée, marquée d'un code à barre gravée dans ma chair à jamais et portant un anneau de servitude.


Ce soir là j'étais très fière de porter cet Anneau d'esclave. Il proclamait ma liberté d'avoir choisi l'asservissement et j'aurais voulu le montrer à tous les gens du Château. Mais le lendemain matin je découvris la vrai raison d'être de l'anneau.

Agnès m'avait tendu une paire de bas rouge, des spartiates rouges à haut talon que j'enfilai puis elle avait commencé à m'emballer de rubans de satin rouge, la taille, la poitrine, les bras et les poignets, me ligotant ainsi les mains dans le dos.

"Tu fais un cadeau superbe" me dit elle en souriant avant de me coiffer d'une cagoule de satin rouge qui m'ôta la vue complètement

- C'est pour ton bien. Une cagoule d'esclave. Tu ne verras pas les regards des hommes sur l'esclave que tu es. Pour la présentation, crois moi, c'est mieux. Cela va te rassurer. Etre aveugle c'est un peu comme ne pas être vue.

Elle posa une cape légère sur mes épaules puis en riant, elle resserra plus que de raison le ruban qui passait entre mes cuisses.

J'allais protester contre cette intrusion entre mes lèvres intimes mais Agnès me fit taire, "Silence esclave ou tu seras fouettée" en appuyant ses paroles d'un coup sur mes fesses.

- Oui c'est une cravache. Pour te mettre au pas, esclave. Oh zut ! Tes ongles. Ils sont roses. Trop tard maintenant. J'espère que le Prince ne les verras pas. C'est moi qui risque d'être fouettée pour ça. En route, on est en retard.

Et Agnès accrocha une laisse à mon anneau.

Je couinai quand elle tira sur la laisse pour me faire avancer. Des larmes me montèrent aux yeux.

- Ravale tes larmes. Pense à ton maquillage. Et avance.

Mes talons et ceux d'Agnès claquaient sur le carrelage du couloir qui desservait les chambres des invités du Château.

J'hésitai en haut de l'escalier. "Attention aux marches" Agnès m'entrainait, tirant sur la laisse, me donnant de petits coups de cravache sur les mollets "soulève ta jambe", "voilà c'est bien", "dépêche toi donc un peu" Je me sentais déjà épuisée. Ce parcours les yeux bandés, ce chemin vers l'inconnu...

Puis le bruit de nos pas changea...

"Stop !"

La laisse se tendit soudain vers le bas, je courbai la tête suivant le mouvement, suivant l'anneau qui tirait sur mon nez.


- Bonjour Agnès. Un bien joli paquet que tu apportes là.

C'était lui. Le Prince. Mon Maître. Agnès qui devait être à genou me présentait à Lui.

- Bonjour Maître. Permettez moi de vous souhaiter bonheur et prospérité à l'occasion de votre anniversaire. Permettez moi aussi de vous offrir ce modeste présent.

- Mmmm. Une nouvelle esclave ? Il faudra la dresser mieux que ça Agnès. Elle ne s'agenouille pas devant son Maître. Il faudra la punir ! Et son visage ? Je ne veux pas d'une laideronne !

Je me mis à trembler. Jusqu'à présent j'avais été comme sur un nuage mais je réalisai maintenant ce que c'était que d'être esclave. J'avais été folle de m'asservir. Le Prince parlait de moi comme on parle d'un animal.

Agnès, qui sentit mon désarroi me rappela à l'ordre d'un coup sec sur la laisse. Je poussai un petit cri.

- Et elle cri sans autorisation ? En plus !

- Pardonnez lui Maître. Elle est toute neuve en servitude. Et très effrayée d'être présenter à son nouveau Maître.

- Bien bien, je pardonne. Accroche la dans le coin, je l'examinerai plus tard. Ah voici venir quelqu'un.

- Merci Jade. Cela m'enchante de te voir si rayonnante. Il faudra me visiter un soir.

- Je vous remercie Prince, mais comme vous le savez le travail m'accable.

- Asservie-toi comme esclave de plaisir et tu seras comme une reine en ce château.

- Prince, vous avez toujours le mot pour rire. Vous savez bien que je ne le désire pas...

Agnès m'entraîna. Dans le coin. Je ne savais pas où était ce coin mais il s'y trouvait quelque chose pour accrocher les esclaves. Je gémis quand la laisse me tira vers le haut, me forçant à me mettre sur la pointe des pieds. Mais ce n'était pas une position convenable pour une esclave et Agnès, avec sa cravache, m'écarta les cuisses. Je protestai.

- Tais toi petite sotte où tu vas être fouettée. Et bâillonnée.

Les visites succédaient aux visites. Pensant qu'Agnès m'avait laissé seule, petit à petit j'avais rapproché mes cuisses, ce qui soulageait mon nez.

- Madame, grand merci. Mais ne vous agenouillez pas. Dans votre état...

- Mon état est ce qu'il est Maître. Et il n'est pas une raison pour vous abstenir de me visiter. De me prendre comme la simple esclave que je suis. Autrefois vous étiez plus assidu auprès de ma couche...

- Il suffit Laureline ! Il est hors de question que je mette la vie de l'enfant en danger...

Peu de temps car Agnès était restée là et elle m'appliqua quelques coups de cravache juste à l'intérieur des cuisses et je retrouvai ma position d'esclave, en attente du bon vouloir de son Maître.

- Seigneur, voici mon amie qui vient vous présenter ses hommages.

- N'êtes vous pas cette jeune personne que nous avons ramené du XXème siècle ?

- Oui Monseigneur. Je tenais encore fois à vous remercier...

- Ce n'est rien mon enfant. Soyez heureuse avec ce grand gaillard. Et s'il vous ennuie, venez m'en toucher deux mots.... Bien. A nous maintenant. Voyons voir ça. Voyons voir à quoi ressemble cette nouvelle esclave.


Je mis à trembler tandis qu'il décrochait la laisse et qu'il me poussait vers... la cheminée ? Il faisait chaud soudain. Il ne disait plus rien et je restai immobile attendant... quoi? Je ne savais pas. Le froid de sa dague me fit sursauter et pousser un petit cri. Mon Maître déballait son cadeau. Avec un couteau.

Bientôt je fus nue devant lui et il m'examina soigneusement. Je frissonnais de honte tandis qu'il palpait mes seins, forçait un doigt entre mes cuisses ouvertes, éprouvait la souplesse de mes chairs intimes. De honte oui un peu. Mais aussi d'un trouble plus profond.Je prenais du plaisir à être touchée ainsi par mon Maître.

- Les mamelles sont fermes, bien plantée. La vulve est souple, serrée mais accueillante. Elle a déjà servie. N'est ce pas ?

- Oui Maître. Ce n'est pas une vierge. Mais elle est assez expérimentée et pourra vous donner du plaisir.

- Je l'espère pour toi. Car ces temps-ci, il y a une espèce d'épidémie qui ravage mes esclaves. J'accepte ton présent Agnès. Et je t'en remercie. Il est temps de lui passer le collier. Et de l'essayer. A genou esclave. Ouvre la bouche.

J'obéis. Je me mis à genou et ouvris la bouche. Il s'éloigna un instant et je crus que j'avais fauté. Mais non il parlait avec Agnès, à voix basse. Agnès me raconta plus tard que c'est à cet instant qu'elle avait compris que le Prince savait qui j'étais. Qu'il n'avait pas été dupe un instant. Mais à cet instant je croyais toujours être une simple esclave anonyme qui attendait, à genou, la bouche ouverte que son Maître veuille bien lui passer le collier. J'entendis le bruit de sa braguette et je sortis ma langue ainsi que me l'avait enseigné Agnès. Une odeur de cuir parvint à mon esprit. Et l'odeur de mon Maître. J'allais prendre la queue de mon Maître dans ma bouche. Pas celle du Dominique que j'avais connu autrefois. Non. Celle de Dominique de Lizaigne, Prince, et Maître de l'esclave Helen. Il poussa sur l'arrière de ma tête et j'engloutis son membre. Loin. Et je restai ainsi. La peau souple de l'intérieur du collier de servitude se posa sur mon cou. Je gémis d'un plaisir merveilleux. Puis j'entendis le cliquetis du fermoir. Je crus m'évanouir tellement la sensation du collier était intense.

- Continue ainsi esclave. Suce bien.

Le Prince devait vraiment être en manque car très rapidemment il poussa un soupir et éjacula dans ma bouche.

- C'est en tout cas une bonne suceuse. Sa bouche est experte et sa langue agile. Voyons si elle est aussi bonne du bas. Agnès, les bracelets et les chevillères. Et enlève tout ça. Agnès

Quelque chose toucha le haut de mes cuisses.

- Penche toi esclave, sur le tabouret et écarte bien les cuisses qu'on te voie.

Je tremblais. D'envie d'être prise mais aussi d'humiliation. Les mots qu'il employait. Cette manière d'ordonner. Je comprenais maintenant les manières de Dominique à Valparaiso. Il ne cherchait pas à blesser, il parlait naturellement comme on parle à une esclave. Une main douce se posa sur mon front. C'était Agnès qui chuchotait en m'attachant les poignets dans le dos.

- N'aie pas peur, petite chatte jolie. C'est moi qui vais te prendre. Le Maître te veut tout entière ce soir, dans sa chambre. Mais il veut te voir bouger, il veut te voir jouir. Oh, il t'a bien remplie la bouche. Tu dégouline de partout, petite cochonne.

Me prendre ? Je ne comprenais pas. Agnès ? Je ne pus réfléchir plus longtemps. Agnès était derrière moi et je reconnus ses caresses. Peu à peu elle m'entrouvrit, peu à peu elle m'ouvrit. Quelque chose s'enfonça dans mon ventre, de dur et souple à la fois. Le Prince ? Non. Agnès me tenait maintenant par la taille. C'était elle qui était en moi. Avec un gode ceinture bien sur ! Et elle me prenait. Plus doucement que ces hommes qui m'avaient violée à Colonia, mais elle me prenait. Et peu à peu le plaisir d'être prise par un sexe d'homme revenait. Moi l'esclave Helen, j'allais jouir devant mon Maître, j'allais lui offrir ma jouissance.

Et je le fis. Agnès m'emmena là où je devais aller et plus tard, alors que je gisais sur le sol, épuisée, que j'écoutais à peine mon Maître commenter mon orgasme, donner des instructions à Agnès pour tout à l'heure, je sus que tout n'était pas détruit en moi.


J'attendais depuis ce qui me semblait une éternité dans la chambre du Prince. Il me voulait enchaînée et Agnès avait obéi. Elle m'avait couverte de chaînes dorées puis conduite, toujours aveuglée par la cagoule, à Sa chambre. Presque nue, je portais juste des bas et des escarpins avec une large bride fermée de cadenas, j'étais crucifiée, offerte au désir du Prince et à son plaisir. La chambre sentait bon le feu qui brûlait dans la cheminée. J' entendais le crépitement des bûches de chêne et j'en ressentais la douce chaleur sur ma peau nue. Mais il me fallait bouger: Sur mes bas de soie noire, le rayonnement des flammes devenait vite désagréable. Alors j'entendais les grelots. Une initiative d'Agnès peut-être. Elle m'avait parée de bijoux intimes: deux petites clochettes fixées à mes têtons par un petit lien élastique et deux anneaux-clip sur mes lèvres. Dont au moins un portait un grelot qui s'entrechoquait avec la petite chaîne qui pendait de l'autre. Un médaille probablement. Agnès n'avait rien voulu dire là-dessus. "Une surprise pour le Prince" avait elle dit. Ces bijoux n'étaient pas douloureux mais simplement présents. Mes mamelons étaient tout excités et mes lèvres étirées par le poids du métal précieux appelaient une main pour les caresser.

Quand je remuais, les chaînes, les grelots tintaient comme un carillon. C'est l'impression que j'avais dans le silence de la chambre.

(cliquez sur Helen pour un gros plan- Click on Helen to a closer plan)


Soudain Ses mains se posèrent sur mes seins, Sa cravache glissa sur ma cuisse remontant vers ma fente. Je ne l'avais pas entendu entrer. Mon Maître. Il joua avec mes clochettes, longtemps, prenant plaisir à regarder mes têtons se durcir encore plus, à me voir se dérober ou aller vers Sa main insidieuse, à me cambrer, à m'ouvrir sous les attouchements de Sa cravache.

(cliquez sur Helen, ses seins et son ventre, pour 2 gros plan- Click on Helen, her breast and her womb to 2 closer plans)


Puis soudain il parla et ce fut comme un coup de tonnerre.

- Il est peut-être temps d'ôter ce masque, Helen. Esclave Helen.

(cliquez sur le ventre d'Helen pour un gros plan- Click on Helen's womb to a closer plan)



Je me mis à trembler, à rougir. Sous l'anonymat du masque je m'étais comportée comme une esclave en chaleur... comme une chienne. Mais il m'avait reconnue. J'avais été sotte de croire qu'il ne percerait pas l'anonymat du masque... Et surtout de ne pas comprendre ce qu'Agnès avait attaché à mes lèvres intimes, un médaillon portant mon prénom.

- Je sais à quoi tu penses Helen. Ce que tu penses de toi. Mais pour moi, tu es une belle esclave qui a juste envie de se faire prendre par son Maître. Cela seul compte. Et cela je vais m'y atteler dès maintenant.


Mais déjà il me détachait, il me portait sur le lit. Il ôtait les anneaux, les clochettes de mes têtons, il me déchaînait au sens propre comme au sens figuré. Je lui demandai d'enlever mes talons aiguilles, j'avais peur de déchirer les draps, mais il me taire d'une tape sur le sexe.

(cliquez sur le visage d'Helen pour un gros plan- Click on Helen's face to a closer plan)



Il fut si doux. Ses caresses furent si tendres. Et quand il me pénétra, doucement, j'étais déjà totalement à lui, son bien.

(cliquez sur le visage d'Helen pour un gros plan- Click on Helen's face to a closer plan)


Son esclave.
A cet instant je ne pensais plus au sadisme de Colonia. Je ne me souvenais plus des viols, des tortures, de l'abjection.
Dorénavant j'appartenais à un Maître qui me respectait et me respecterait.

(cliquez sur le visage d'Helen pour un gros plan- Click on Helen's face to a closer plan)


Mon Maître s'était assoupi, repu. Il m'avait donné beaucoup de plaisir. Un plaisir que je lui avais rendu, le ranimant avec ma langue et ma bouche, avec mes mains, quand il le fallait. Il reposait sur moi, m'emprisonnant sous son corps. Bien qu'endormi, ses doigts jouaient avec mon sein gauche, manipulant le mamelon qui durcissait sous ces caresses.

Un souvenir affreux traversa soudain mon esprit. Il me fallait écrire tout cela, le mettre sur du papier. Pour qu'enfin cela sorte. Des fourmis envahirent mon bras. Je devais me dégager de sous mon Maître... Je regardais son membre tout mou posé sur ma cuisse.

Ma main gauche était libre et je connaissais un excellent moyen de réveiller mon Maître.

FIN

L'ASSERVISSEMENT D'HELEN